
Auteur	Frécon-Jouve Angeline
Auteur secondaire	Giry Karine Guerit Magalie
Titre(s)	Anse (Rhône), 266 Route de Villefranche : rapport de diagnostic
Edition	Bron : Inrap ARA, 2020
Collation	1 vol. (87 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans (16 fig.) ; 30 cm
Résumé	Une première phase de diagnostic archéologique s’est déroulée à Anse (Rhône), 266 Route de Villefranche (parcelles 239 et 240, section AK) dans le quartier de Saint-Romain. Les découvertes archéologiques sur la commune sont nombreuses, mais jusqu’à présent nos connaissances sur ce quartier restaient assez limitées. Les sources textuelles mentionnent un édifice religieux dès le Ve s. et les découvertes anciennes attestent la présence d’une nécropole antique puis médiévale, ce que confirment les investigations archéologiques plus récentes. L’intervention s’est faite dans un jardin, autour d’une maison individuelle avant acquisition du terrain par la société Katrimmo. Dans cette parcelle, une fréquentation humaine est attestée aux périodes anciennes par la découverte de deux artefacts en position résiduelle mais peu roulés. Une occupation antique est caractérisée par la présence de murs formant un angle de bâtiment à l’intérieur duquel, un bassin dont la fonction n’a pas pu être établie, a été découvert. Deux sols peu épais ont été identifiés. Leur technique de construction similaire semble montrer une réfection ou recharge assez rapprochée dans le temps. La céramique associée aux niveaux d’abandon témoigne d’une occupation pouvant débuter dès le IIe s. apr. J.-C. au tout début du IIIe s. L’importance numérique de céramique métallescente sur le site, avec notamment l’allongement des cols de gobelets de type Niederbieber 33, suggère en tout cas un abandon qui ne saurait être antérieur au milieu du IIIe s. Cette occupation est ensuite perturbée par une grande fosse dans laquelle les éléments retrouvés font référence aux XVIe-XVIIe s. Une sépulture à inhumation a également été mise au jour mais le squelette est incomplet. Toute la partie supérieure, de la tête au bassin, y compris les os des membres supérieurs, a été détruite par une grande fosse et des remblais. La céramique découverte dans le comblement de la fosse d’inhumation a notamment livré un bord en bandeau triangulaire du haut Moyen Âge, probablement des VIe-VIIe s. Si une seule sépulture est en place, la présence à proximité d’ossements humains en position secondaire dans des remblais récents, permet d’envisager le remaniement récent de plusieurs autres sépultures. D’après le NMI établi, et dans le cas de sépultures individuelles, huit tombes auraient été détruites. Une datation radiocarbone est en cours sur un os remanié pour confirmer l’appartenance de ces sujets au cimetière médiéval de Saint-Romain. La découverte de grandes fosses ou de remblais attribués à la fin du Moyen Âge suggère le réinvestissement de cet espace funéraire par les vivants. Les vestiges des périodes moderne et contemporaine se manifestent par la mise en place de remblais et un remaniement des niveaux en place (sépultures). Ces bouleversements semblent directement liés aux aménagements urbains successifs qui débutent au XIVe s. et se poursuivent aux siècles suivants avec la construction de la Route Royale à partir de 1752.
Sujet	édifice mur sol bassin (structure) céramique gallo-romaine verre métal nécropole sépulture ossements humains céramique médiévale remblai assainissement occupation du sol céramique moderne datation récipient (typologie)
Lieux	Rhône Dép Anse (Rhône)
Peuples	Gallo-romains
Chronologie	Antiquité romaine Haut-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Temps Modernes

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0159710
Ark status	URL Ark actif
Ark de D131501_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0159710/doc/39452