Mise en eau du chenal et de la zone d'échouage du port, Barneville-Carteret, (Manche) : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2020
Collation
1 vol. (113 p.) : 13 fig., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
La surveillance des travaux du port d’échouage de Barneville-Carteret n’a pas permis de mettre au jour des vestiges archéologiques. La méthodologie employée pour les travaux et les questions de sécurité ont rendu impossible toute observation fine par les archéologues. L’étude historique réalisée par Jean-Luc Lahitte nous a montré que le port de Carteret apparaît dans les textes au XIIIe et que l’activité maritime semble limitée à un cabotage et des relations commerciales avec les îles anglo-normandes. L’ensablement du havre à partir du XVIIIe siècle limitant ainsi la jauge des bateaux pouvant mouiller ici, la localisation des naufrages mentionnés sont situés entre l’estran et les barres de sables et non dans la zone d’échouage ainsi que la récupération traditionnelle des matériaux issus d’éventuels échouages ou bateaux obsolètes sont potentiellement les raisons pour lesquelles aucun vestige ne sont présents. De plus, le curage réalisé au milieu des années 1990 à cet endroit à également pu effacer toute trace de vestiges archéologiques