![]() ![]() |
Auteur |
Lang Laurent |
---|---|
Co-auteur |
Bouillon Jérôme Jesset Sébastien Musch Johannes Salé Philippe Villes Alain |
Titre(s) | Des occupations de la fin du Néolithique et du haut Moyen Age en bordure de la vallée du Cher : Centre-Val de Loire, Loir-et-Cher, Saint-Romain-sur-Cher, Les Cormins, autoroute A85, fouille 23 : rapport de fouilles |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2020 |
Collation |
1 vol. (300 p.) : 132 fig., 16 tableaux ; 30 cm |
Collection |
A85 |
Résumé |
Le site 23, selon la numérotation de l’opération d’archéologique préventive liée à l’aménagement de l’autoroute A85, a été fouillé sur un hectare environ en 2001 au lieu-dit « Les Cormins » à Saint-Romain-sur-Cher (41). Il est localisé au pied du coteau, à la jonction entre la vallée du Cher et celle de la Renne, petit a_uent qui prend sa source dans la Sologne voisine. Cet emplacement domine la plaine alluviale de quelques mètres. Il est aujourd’hui occupé par la bretelle d’accès de la sortie de Saint-Aignan (n°12) de l’autoroute A85 et par un bassin de rétention des eaux pluviales. Diverses installations humaines se sont succédées sur les site depuis l’Epipaléolithique jusqu’à l’époque moderne ; celles qui datent de la _n du Néolithique et du IXe siècle de notre ère ont, de loin, laissé les vestiges les plus abondants. Les données qui concernent l’organisation spatiale des di_érentes occupations sont lacunaires en raison de la nature du terrain dont la lecture était di_cile, mais aussi de leur intrication. L’Epipaléolithique et le Mésolithique _nal n’ont pu être identi_és que par quelques objets lithiques caractéristiques mêlés à la masse relativement importante de silex taillés résultant de l’occupation néolithique. Ce sont des indicateurs discrets d’une hétérogénéité peut-être plus importante de l’industrie lithique recueillie sur le site. Un très faible nombre de structures en creux ont pu être attribuées avec une bonne sécurité à la phase d’occupation néolithique. En revanche, un assez abondant mobilier lithique et céramique s’y rattachant a pu être recueilli, notamment lors de la fouille manuelle d’un horizon de paléosol datant du début de l’Holocène et principalement conservé dans la partie basse du site. L’analyse de ces restes n’a pas mis en évidence de structuration de l’espace. Leur étude typo-technologique s’est révélée plus fructueuse et a permis d’insérer l’occupation néolithique dans son contexte chrono-culturel régional. Le site de Saint-Romain a été occupé durant une relativement courte durée, vers 3000 avant notre ère. Il appartiendrait à un « horizon culturel » jusqu'ici mal connu, car représenté par seulement deux sites fouillés à ce jour : celui qui nous occupe ici et les « Sables de Mareuil », à Ligueil (Indre-et-Loire). Cet horizon se situerait à la charnière ou au « passage » du Néolithique récent et du Néolithique _nal et ne peut donc être rapporté à l'un plus qu'à l'autre de manière catégorique. C’est de cette période que date la phase initiale de l’activité des ateliers de production de lames supports de poignards de la région du Grand-Pressigny, distants d’une soixantaine de km à vol d’oiseau. La chaine opératoire dont témoignent les rares fragments de poignards du site con_rment cette hypothèse. Trois structures en creux ont été attribuées à l’âge du Bronze _nal d’après la typologie de la céramique qu’elles ont livré. Cette occupation s’étend peut-être en dehors de la fouille, en direction du nord-ouest. Seuls quelques fossés parcellaires datant de l’Antiquité sont présents sur le site, contrastant avec la densité des vestiges observés sur le site 25 mitoyen (Salé et al. 2004) qui correspond à une petite agglomération installée le long de d’une voie longeant le coteau nord de la vallée du Cher. L’occupation du site 23 au haut Moyen Age (plus précisément au IXe s et peut-être le Xe s d’après la céramique) se développe perpendiculairement à la voie reliant Tours à Bourges, c'est-à-dire selon un axe parallèle à la Renne. Les bâtiments identi_és sont répartis régulièrement selon un axe sud-ouest nord-est et séparés par des espaces où les vestiges sont moins nombreux. Il peut s’agir d’une exploitation rurale ou d’un hameau. Quelques fossés postérieurs à cette occupation sont présents sur le site. La rareté du mobilier qu’ils ont livré ne permet que rarement une datation certaine. Ils semblent s’étaler entre la période médiévale et la période moderne. |
Sujet |
industrie lithique poignard parcellaire fosse trou de poteau bâtiment agricole sépulture drainage céramique néolithique céramique médiévale |
Lieux |
Loir-et-Cher |
Chronologie |
Mésolithique Néolithique récent Bronze récent Haut-Empire Haut Moyen Age ép médiévale |
Descripteur |
Saint-Romain-sur-Cher
|
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0160906 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F107835_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0160906/doc/40579 |