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Auteur |
Briand Jérôme |
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Auteur secondaire |
Cornec Joël Thébaud Sébastien |
Titre(s) | Sèvremoine (Maine-et-Loire), Extension de l'Actiparc Anjou, Saint-André-de-la-Marche : rapport de diagnostic |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2021 |
Collation |
1 vol. (137 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic archéologique qui fait l’objet du présent rapport est préalable au projet d’extension de la zone d’activités Actiparc Anjou sur la nouvelle commune de Sèvremoine. L’emprise concerne une surface totale de 218 830 m² en périphérie du bourg de la commune-déléguée de Saint-André-de-la-Marche, entre la Route nationale 249 (N249) et la Route départementale 91 (D91). L’emprise occupe en grande partie un plateau étroit présentant au nord-ouest une déclivité en direction du ruisseau des Quatre Étalons qui s’écoule en contrebas et, au sud-est, le versant présente un dénivelé plus doux avant une remontée sur le versant d’un autre plateau où une ferme indigène de La Tène finale a été reconnue lors de la première phase du diagnostic de la ZA Actiparc Anjou en 2003 (Site du Grand-Champ). Pour couvrir au mieux la surface accessible de l’emprise, 236 sondages répartis en tranchées linéaires en quinconce ont été ouverts avec une pelle hydraulique de 21 t sur chenilles, équipée d’un godet à lame lisse de 3 m de largeur. Dix-neuf tranchées complémentaires ont été ouvertes pour évaluer des anomalies ou des faits avérés, sans compter les extensions. Au total, 18 205 m² ont été ouverts, soit 8,3 % de l’emprise de la prescription. Le substrat stérile a été atteint sur toute la longueur des différentes tranchées. Sur le plateau comme sur les pentes, l’altération de la roche schisteuse, sous le faciès d’une argile graveleuse, a été atteint le plus souvent entre 30 cm et 50 cm de profondeur. Le diagnostic, en dehors de la remise au jour de fossés parcellaires modernes et contemporains associés à une mise en valeur agricole du secteur, avant et après un processus de remembrement au siècle dernier, a révélé quatre indices d’occupations pour lesquels les données restent toutefois, à des niveaux différents, isolées et/ou fragmentaires, essentiellement par le manque de mobilier ne permettant pas de confirmer la chronologie de la majorité des structures et par le caractère peu spécifique du mobilier céramique quand celui-ci est présent dans les remplissages. Dans une première zone, une structuration de fossés, quelques trous de poteau et des fosses sur le plateau sommital suggèrent une occupation dès La Tène ancienne, non pas caractérisée par le peu de mobilier, mais par une datation radiocarbone sur un charbon de bois issu de la seule structure ayant fourni une stratigraphie de remplissage de type rejet domestique, les autres structures creuses ne présentant qu’un comblement homogène non stratifié. Cette occupation a peut-être perduré dans le temps et serait alors synchrone avec les vestiges retrouvés sur le versant occidental. Dans ce secteur, nous distinguons une concentration de structures (fossés, fosses, foyer) en bas de pente avec notamment trois structures ayant fourni la plus grande part du mobilier céramique recueilli sur l’opération. Une occupation de La Tène moyenne (B1-C2) a ainsi pu être proposée après l’étude du mobilier céramique. À proximité, plusieurs fossés, dont l’un se révèle particulièrement large et profond, participeraient à un parcellaire délimitant une zone d’habitat qui se prolongerait en contrebas, au-delà des limites de la prescription. Par contre, c’est plus haut sur le versant qu’un unique regroupement de trous de poteaux a été reconnu. Si aucun plan n’est proposé à l’issue du diagnostic, la densité et l’espacement des structures laissent présager des bâtiments sur poteaux dans cette zone. La datation de l’ensemble n’est pas certaine et ne peut pas être rattachée avec certitude à l’occupation de La Tène ancienne ou moyenne. En résumé, pour l’occupation (habitat) la plus ancienne reconnue sur l’emprise, soit on considère une occupation durable depuis la fin de La Tène ancienne jusqu’à La Tène moyenne, soit deux occupations distinctes. À l’est, au bas du versant oriental, un indice d’occupation de La Tène finale ou du début de la période antique a été identifié, mais les éléments datant, notamment des fragments d’amphores italiques, se retrouvent en comblement supérieur de fossés pour lesquels la chronologie n’est pas établie. Des incertitudes demeurent également concernant le plan d’ensemble des fossés dont la cohérence est mal perçue par des tronçons qui s’interrompent. L’occupation tardive, par la présence d’amphores et de scories, suggère une activité domestique et/ou artisanale dans la zone, d’autant que quelques trous de poteaux ont été dénombrés. Enfin, le faible indice du haut Moyen âge suggère que le parcellaire viaire du secteur ait pu être établi dès cette période. |
Sujet |
habitat rural fossé parcellaire enclos quadrangulaire trou de poteau fosse foyer radiocarbone céramologie céramique du fer céramique gallo-romaine amphore italique céramique médiévale terre cuite architecturale scories torchis |
Lieux |
Maine-et-Loire |
Chronologie |
Age du fer La Tène Empire romain Haut-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
bâtiment sur poteaux
plaque foyère |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0162083 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D132265_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0162083/doc/41840 |