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Auteur |
Alix Stéphane |
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Titre(s) | Rue des Drémeaux : un des rares exemples de petite occupation « extramuros» de bord de voie du Ier s. ap. J.-C. : Autun (Saône-et-Loire) : rapport de diagnostic |
Edition | Dijon : Inrap BFC, 2021 |
Collation |
1 vol. (81 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
Les deux diagnostics, menés à Autun sur les parcelles conjointes 467 BO 78b (prescr. 2020/487) et 467 BO 78c/215c (prescr. 2020/488), ont montré la présence de vestiges antiques en place. Les sondages permettent d’envisager la présence d’une occupation gallo-romaine concentrée sur les deux tiers nord-ouest des emprises. Le tiers sud-est montre surtout des niveaux hydromorphes, dont certains ont dû être contemporains de l’occupation antique. Mais la nature exacte de ces milieux humides n’a pas pu être explorée du fait des circonstances météorologiques. Aucun indice funéraire n’a été mis en évidence. Ce qui confirme l’impression donnée par les deux diagnostics précédents d’être dans un entre-deux séparant les espaces funéraires du Haut-Empire, près de la porte St André, et les nécropoles tardo-antiques plus à l’est. En revanche, la présence d’éléments structurants (trou de poteau, murs) exclut que l’on soit simplement en présence de rejets antiques comme cela semble être le cas immédiatement à l’est. Dans les deux sondages, plusieurs états sont visibles. Les indices les plus anciens remontent peut-être à la Tène, mais il peut également s’agir de structures antiques précoces (augustéennes ?). Dans deux sondages, on retrouve des feuilletages de sol. La présence de niveaux de démolitions utilisés comme remblai renvoie sans doute à la nécessité d’exhausser les sols du fait du contexte humide. Des trous de poteaux et de piquets témoignent de la présence de petits bâtiments en matériaux périssables ou a minima de palissades ou de cloisonnements, et ce dès les premiers niveaux antiques. La tranchée d’épierrement mise au jour dans un sondage atteste de la présence d’un bâti maçonné au mortier de chaux. On note également la présence d’un petit aménagement bâti en fragment de tegulae dès les premiers niveaux. La datation de ces vestiges semble assez homogène. Les structures les plus anciennes (sondage 1) sont mal datées comme on l’a évoqué. Elles sont, en tout cas, antérieures au dernier quart du Ier s. apr. J.-C. Pour le reste des vestiges gallo-romains, il semble que l’on se situe entre la fin du Ier s. apr. J.-C. et la première moitié du IIème s. apr. J.-C. Seule la tranchée d’épierrement du sondage 3 a livré du mobilier céramique qui pourrait être un peu plus tardif. La nature de l’occupation reste incertaine. La présence de déchets de métallurgie du fer à l’ouest du sondage 1 doit être prise avec précaution, mais il n’est pas exclu que des artisanats de bord de voie soit présents. Quelle que soit la nature exacte de ces occupations (habitat, activité économique/artisanale), on a affaire à un des rares exemples connus à Autun (en dehors du quartier artisanal de la Genetoye) d’occupation modeste, extramuros, en bordure de voie. S’y ajoute la gestion des milieux humides au sud-est de l’emprise (sud-est du sondage 3) qui ont pu faire l’objet d’aménagements. |
Sujet |
zone humide édifice structure urbaine trou de poteau céramique gallo-romaine faune |
Lieux |
Autun Saône-et-Loire |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire Bas-Empire |
Descripteur |
étude de la céramique
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0162108 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D135997_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0162108/doc/41773 |