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Auteur |
Legriel Jacques |
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Co-auteur |
Claude Caroline |
Auteur secondaire |
Belarbi Mehdi Renel François Wilson Julia |
Titre(s) | Paris 4e, 4 Cour Bérard : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2021 |
Collation |
1 vol. (82 p.) : 50 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
[Archives] Paris 4e, 4 Cour Bérard - rapport de diagnostic - Legriel Jacques - Inrap CIF - 2021
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Résumé |
Le diagnostic réalisé au 4 cour Bérard dans le IVe arrondissement de Paris et préalablement à la construction d’un immeuble a permis de mettre en évidence une importante accumulation de dépôts anthropiques dont les plus anciens remonteraient à la fin Moyen Âge. La stratigraphie observée dans les trois sondages réalisés, et dont la profondeur varie de 3,25 à 3,85 m, s’étale de la fin du XIIIe siècle au XVIIe siècle. Elle est, par ailleurs, marquée par l’absence d’horizons du XVIIIe siècle. Les niveaux d’époque moderne sont ensuite tronqués ou recouverts par des contextes du XIXe siècle (latrine‑tonneau, remblais de démolition). Le respect d’une cote de travaux n’a pas permis d’atteindre le substrat géologique en place (vraisemblablement les alluvions limoneuses ou graveleuses de la Seine) ou des niveaux d’occupation précoce (début du Moyen Âge, voire Antiquité). Les deux puits de reconnaissance de fondation situés en façade de rue montrent des stratigraphies voisines, à savoir une succession de niveaux d’occupation de milieu urbanisé séparés par des épisodes de remblaiement à dominante plâtreuse. Se rencontrent, tout au long de la séquence stratigraphique, des sols d’habitat en tomettes rectangulaires, en dalles calcaires bien agencées, ou en calcaire blanchâtre induré. Ces derniers correspondent à des niveaux de circulation au‑dessus des divers remblais plâtreux. Plusieurs niveaux de fonctionnement d’une cheminée accolée sur le mur mitoyen du 2 cour Bérard ont pu être identifiés, le conduit de la cheminée est alors souligné par une succession de niveaux de briques allongées à traces de chauffe. L’ensemble de ces contextes se place, grâce aux assemblages céramiques, entre le dernier tiers du XIVe siècle et le XVIIe siècle, caractérisant l’évolution du bâti de l’îlot entre l’impasse Guéménée et la rue des Tournelles. Malgré une localisation très particulière au niveau de l’ancien hôtel royal des Tournelles, très peu de mobilier de prestige a été recueilli. Les niveaux d’occupation identifiés pourraient correspondre à ceux d’un bâtiment annexe (communs…). La stratigraphie rencontrée au niveau du sondage situé en arrière‑plan, dans le tiers méridional de la parcelle, est beaucoup plus détritique et composée essentiellement de remblais massifs calcaires et plâtreux, avec parfois des niveaux de circulation (niveau de cour extérieure en sable induré). Enfin, conformément aux plans anciens qui placent ce sondage dans des espaces non‑bâtis du couvent des Filles‑de‑la‑Croix, des niveaux limono‑argileux bruns de terre à jardin ont été rencontrés à partir de 3,15 m de profondeur. Ces contextes ont livré les assemblages céramiques les plus anciens du diagnostic : des productions parisiennes en pâte sableuse de la fin du XIIIe et du XIVe siècle, associées à quelques récipients du XVe à début XVIe siècle. |
Sujet |
archives urbanisme habitat structure urbaine remblai céramique médiévale céramique moderne céramologie faune verre matériaux de construction tuile brique pavement |
Lieux |
Paris 04 |
Chronologie |
ép médiévale Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
terre à jardin
latrine-tonneau |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0162325 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D109813_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0162325/doc/42242 |