Montélimar (Drôme), RD73 Rd Point des Blâches du Couchant, ZA Portes de Provence : rapport de diagnostic
Edition
Bron : Inrap ARA, 2021
Collation
1 vol. (47 p.) : ill. en coul., cartes, plans (7 fig.) ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison
Montélimar (Drôme), ZAC Les Portes-de-Provence, quartier Les Blaches d - rapport de fouilles - Baudais Dominique - Inrap RAA - 2014
Montélimar (Drôme), Zac des Portes-de-Provence, quartier Les Blaches d - rapport de fouilles - Ferber Frédérique - Inrap RAA - 2016
Notes
Diagnostic négatif
Résumé
Le diagnostic archéologique réalisé RD 73, Rond-point des Blâches du Couchant – ZAC des Portes de Provence à Montélimar, a été occasionné par un projet de construction d’un bâtiment de type tertiaire dans un secteur classé en zonage archéologique. Le terrain de 31 701 m² a été sondé à 8,5 %. Cette parcelle se situe à environ 650 m au nord-ouest du site de ZAC «Les Portes de Provence» - Lot n° 9 Hors bassin de rétention Quartier Les Blâches du Couchant, Le Grand Pélican de Pélican – lot 9 (fig. 1) (Baudais et Thiercelin 2014, Thiercelin- Ferber 2016) qui correspond au secteur méridional du site néolithique du Gournier, vaste occupation chasséenne qui s’étend sur près de 75 hectares le long de la terrasse würmienne du Rhône, entre les communes de Montélimar et Châteauneuf-du-Rhône au sud. Malgré un environnement riche en vestiges d’époques variées, les cinq sondages réalisés n’ont livré aucun indice d’occupation humaine, tout comme d’ailleurs le diagnostic réalisé à proximité du lac du Gournier (Thiercelin-Ferber et al. 2017) qui, de la même manière, s’était révélé négatif. L’absence totale d’artefacts néolithiques dans ce secteur pose la question de la limite du site. A priori, Il n’existe aucune rupture dans le relief, aucune modification géomorphologique ou taphonomique qui pourrait expliquer cette absence d’occupation. D’ailleurs, le paléosol correspondant au niveau d’installation durant le Néolithique est bien visible dans les stratigraphies observées dans les cinq sondages réalisés (US4). Cette opération permet donc de soulever la question de la limite de cette occupation néolithique qui semble correspondre à la route départementale RD73, sans que pour autant, aucun lien de cause à effet ne puisse être établie entre ces deux éléments.