![]() ![]() |
Auteur |
Legriel Jacques |
---|---|
Auteur secondaire |
Du Bouëtiez de Kerorguen Emmanuelle Robin Opale Belarbi Mehdi |
Titre(s) | Paris 6e, Sénat : Jardin du Luxembourg : Surveillance de plantations : Campagne 2019, Kiosque à Musique et Allée des Serres : rapport de suivi de travaux |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2021 |
Collation |
1 vol. (166 p.) : 106 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Cette opération de surveillance archéologique qui s’inscrit dans le cadre des travaux de rénovation des plantations du jardin du Luxembourg a porté en 2019 sur deux secteurs bien distincts : autour du Kiosque à Musique et au niveau de la bordure orientale du Quinconce des Châssis (Allée des Serres). Onze tranchées ont pu être observées, totalisant une surface approchant 600 m2 pour un linéaire de tranchée de 300 m. Le Kiosque à Musique se situe dans un secteur bouleversé au XIXe siècle. Néanmoins, des vestiges d’habitat résidentiel du Ier siècle de notre ère ont été aussi observés sur les dix tranchées ouvertes autour du Kiosque et occupant une superficie de 1 570 m2 : caves excavées et parementées, puits de « type Sénat », fosses dépotoirs, ainsi qu’un réseau orthonormé de structures maçonnées linéaires. Entre ces contextes, s’étendent des niveaux de sols, des couches d’occupation et de destruction. Cette trame urbaine confirme la présence d’une insula placée à l’ouest du forum, entre le decumanus des Thermes Gay-Lussac au nord et le decumanus de l’École des Mines au sud. La dernière tranchée, placée le long de l’Allée des Serres, montre par ailleurs l’extension vers le sud-ouest de ce quartier résidentiel de Lutèce. Comme pour le secteur du Kiosque à Musique, on remarque la présence erratique d’un paléosol précoce gallo-romain reposant sur les Sables de Beauchamp. Les contextes antiques du Ier siècle apr. J.-C. rencontrés se déclinent aussi sous la forme de caves maçonnées et de multiples séquences de niveaux d’occupation (sols, incendies, remblais, recharges sableuses, démolition, circulation…). La puissance de la stratigraphie antique conservée dépasse parfois 1,50 m d’épaisseur. Les assemblages céramiques se rapportent exclusivement au Ier siècle de notre ère, en particulier sa première moitié, confirmant ainsi que ce secteur du jardin du Luxembourg est totalement intégré à Lutèce dès sa première phase d’urbanisation. La diversité fonctionnelle des récipients (récipients culinaires, vases de présentation et de stockage) est manifeste. Leur très grande variété indique des provenances diverses, témoignant d’un intense commerce. Les restes osseux animaux provenant des rejets d’assiette indiquent une alimentation basée sur la viande de cochon. Par ailleurs, une activité artisanale, tournée vers la récupération secondaire de produits bovins, a été révélée au sein d’une grande fosse-dépotoir. Après la collecte d’une partie de la carcasse, les os longs des membres et les mandibules sont fortement fracturés. Ces gestes répétés font apparaître une récupération intentionnelle de l’intérieur de l’os : huile, graisse ou collagène. |
Sujet |
archives urbanisme structure urbaine villa cave maçonnerie mur hydraulique puits canalisation remblai terre cuite architecturale céramique gallo-romaine céramique moderne céramologie artisanat brique objet métallique faune alimentation viande suidé verre |
Lieux |
Paris 06 |
Chronologie |
Antiquité romaine Empire romain Haut-Empire Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
bâtiment
étude des restes fauniques artisan des carcasses animales |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163119 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de C129509_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163119/doc/43132 |