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Auteur |
Pascal Jérôme |
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Co-auteur |
Bonnin Nicolas |
Titre(s) | Le Langon (Vendée), rue de la Halle : rapport de diagnostic |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2021 |
Collation |
1 vol. (107 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm |
Résumé |
Ainsi qu’attendu pour des parcelles situées dans l’emprise de l’agglomération antique du Langon, les trois tranchées de diagnostic (représentant 9,6 % de la surface des terrains) se sont révélées positives et ont livré de nombreux vestiges. Si la totalité du terrain fait bien l’objet d’une occupation dense, il semble cependant que l’on puisse y définir des zones en fonction de la nature des vestiges observés, de leur état de conservation et de leur profondeur d’enfouissement ; le tout étant recouvert par une épaisse couche de remblais issus de la démolition des structures antiques et de l’épandage de leurs débris puis scellé par un apport de terre végétale d’une puissance variable, nettement plus importante à l’ouest et au sud qu’au nord-est. Toutes ces structures sont implantées dans les niveaux de limon argileux recouvrant le substrat calcaire, substrat qui n’a jamais été atteint ou observé dans le cadre de ce diagnostic. Des constructions antiques en moellons occupent ainsi les secteurs sud et est des parcelles, elles sont conservées en élévation au nord et à l’est et réduites à des traces de tranchées d’épierrement au sud. Au nord-ouest ont été identifiés des niveaux circulation (cour ?) et d’importantes zones de rejet ou d’épandage de coquilles d’huîtres. La tranchée sud montre quant à elle une importante concentration de fosses dont certaines pourraient correspondre à des fours ou des foyers. Les nombreux trous de poteau présents peuvent correspondre à des traces de « cabanes », notamment quand ils sont associés à ce qui paraît être une empreinte de sablière mais une partie d’entre eux, alignés le long des murs, pourraient également marquer les traces des échafaudages de construction. La cohérence en plan des différents murs semble indiquer, outre leur insertion dans la trame générale de l’agglomération, que nous sommes en présence d’un bâtiment unique comportant de nombreuses pièces et possédant une cour pavée, cette cour occupant le secteur nord-ouest des parcelles explorées alors que les pièces les mieux conservées (sur deux à trois rangs d’élévation) se situent au nord-est et sont particulièrement remarquables par la masse de fragments d’enduits peints qu’ont livrée leurs niveaux de démolition. La chronologie précise de chacun de ces éléments est difficile à établir, mais l’abondant mobilier céramique recueilli dans les niveaux de démolition et à la surface des fosses indique une occupation en continu du début du Ier siècle de notre ère au courant du IIe siècle ainsi que quelques traces de fréquentation aux périodes Médiévale et Moderne, ce qui correspond aux résultats régulièrement obtenus au Langon où des vestiges attribuables au Bas-Empire ne sont que très rarement identifiés. |
Sujet |
agglomération secondaire voirie urbanisme maison fondation de bâtiment mur sol cabane trou de poteau fosse four cour céramologie céramique gallo-romaine sigillée amphore terre cuite architecturale élément architectural objet métallique clou crochet scories faune enduit peint mortier de construction coquillage torchis jeton chenet |
Lieux |
Le Langon Vendée |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire ép médiévale Temps Modernes |
Descripteur |
étude des enduits peints
épandage de coquilles d'huîtres échafaudage sablière |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163239 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D135358_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163239/doc/43278 |