
Auteur	Bovagne Marilyne
Auteur secondaire	Barberan Sébastien Gafà Raffaella Forest Vianney Mourre Vincent Pallier Céline Bolo Aurélien Grimaud Julie Inisan Manon Lelièvre Véronique
Titre(s)	Vauvert (30), Parc Grégoire – Chemin de la Rouvière - Tranche 1 : rapport de diagnostic
Edition	Nîmes : Inrap Midi-MED, 2021
Collation	1 vol. (176 p.) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm
Résumé	L’opération de diagnostic archéologique Parc Grégoire - Chemin de la Rouvière, tranche 1, située sur la commune de Vauvert (Gard), a été réalisée préalablement à un projet de mise en valeur d’un parc paysager par la municipalité. Sur la parcelle elle-même, des vestiges antiques ont été reconnus en prospections, tandis que le projet est situé à proximité immédiate de plusieurs occupations inventoriées et certaines fouillées, s’échelonnant de la Préhistoire ancienne à l’Époque moderne. L’emprise du diagnostic couvre le débouché de deux vallons qui ont incisé le substratum pliocène. Celui-ci est sub-affleurant contre le versant sud et à l’est. Il s’approfondit rapidement, notamment dans l’axe du paléovallon. Les quinze tranchées ouvertes sur la partie occidentale de la parcelle BS0038 ont permis de mettre au jour 55 faits et 90 unités stratigraphiques. Les vestiges se répartissent entre plusieurs périodes. Six fragments lithiques constituent le bruit de fond d’une fréquentation ancienne des environs, sans doute dès le Paléolithique moyen, mis au jour en position secondaire, dans les formations colluviales ou encore remobilisés dans les comblements de structures antiques. Une seule structure est à noter pour le Néolithique ou la Protohistoire. Il s’agit d’une fosse dans laquelle les fragments centimétriques d’une céramique modelée pulvérulente ont été mis au jour et dont l’état de conservation ne permet pas de déterminer plus précisément la datation. L’investissement du secteur devient tangible à partir de l’Antiquité. Les vestiges se répartissent essentiellement dans la moitié est de l’emprise de la tranche 1, sans que les limites orientales et méridionales de l’occupation ne soient atteintes. Un pôle est particulièrement dense et structuré au nord-est. Il est constitué d’au moins trois fours quadrangulaires et de structures associées à la production d’amphores et/ou de terres cuites architecturales. La datation des fours en eux-mêmes est difficile à établir. En revanche, les mobiliers collectés dans les structures associées révèleraient une production d’amphores active dans le courant de la seconde moitié du Ier s. et le IIe s. de n. è. Ailleurs, hormis quelques vestiges épars, de nombreux tronçons de fossés convergent vers le point bas des paléovallons. La présence d’un possible dépôt rituel, au sein d’un fossé du Haut Empire est à souligner. Il est constitué de sédiment rubéfié à la base duquel une petite lampe à huile a été déposée à plat. Une réoccupation du secteur des fours est tangible durant l’Antiquité tardive et il est possible qu’un pôle d’habitat de cette période se développe au-delà de l’emprise de diagnostic, au sud-est de celle-ci. Enfin, après un hiatus qui couvre tout le Moyen Âge et le début de l’Époque moderne, une canalisation pourvue d’au moins deux regards est installée. Cet aménagement hydraulique correspond à l’un des captages d’eau des Piles Loins, vraisemblablement mis en place à partir de la fin du XVIIIe s. Certains de ces ouvrages étaient encore visibles au début des années 2000.
Sujet	hydraulique four foyer fosse fossé argile (atelier) édifice dépôt industrie lithique céramique faune verre lampe terre terre cuite géologie zoologie
Lieux	Vauvert Gard Dép
Chronologie	Paléolithique Paléolithique moyen Mésolithique Antiquité romaine Empire romain Haut-Empire Bas-Empire Temps Modernes

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163463
Ark status	URL Ark actif
Ark de D124084_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0163463/doc/43502