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Auteur |
Durand Eric |
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Auteur secondaire |
Morin Eymeric Cousseran-Néré Sylvie Néré Eric Saintot Sylvie |
Titre(s) | Viviers (Ardèche), Quartier Bellieure : rapport de diagnostic |
Edition | Bron : Inrap ARA, 2021 |
Collation |
1 vol. (72 p.) : ill. en coul., cartes, plans (18 fig.) ; 30 cm |
Résumé |
L’opération de diagnostic réalisée en août 2021 au quartier Bellieure, sur l’emprise d’un futur EHPAD, est localisée à 1 km à l’ouest du centre médiéval de Viviers. Les parcelles concernées sont implantées sur un glacis colluvial pentu (84 à 77 m NGF) surmontant l’ancienne terrasse alluviale de l’Escoutay dont la rive droite actuelle est située aujourd’hui à 220 m au nord (65 m NGF). Ce secteur de Viviers a fait l’objet de quatre autres diagnostics archéologiques qui ont révélé notamment une occupation solutréenne sur le site des Sautelles. Quelques silex remaniés du Paléolithique supérieur ont été mis au jour en 2021 au quartier de Bellieure à 300 m au nord-ouest de l’opération de 2002. Les 17 sondages ouverts (1 019 m²) sur l’emprise accessible (9 830 m²) ont révélé un fort recouvrement sédimentaire et une séquence stratigraphique reconnue jusqu’à 2,1 m. Reconnu dans toutes les tranchées, le substrat alluvial (Fx) et ses multiples faciès ont été observés entre -0,65 m (sud) et -1,9 m (nord). Il est constitué de multiples nappes sédimentaires emboîtées. Ces divers bancs gravelo-sableux à sablo-graveleux mis en place par l’Escoutay sont composés de calcaires plus ou moins marneux, de grès, de quartzite, de basalte ou encore de brèche calcaire gravillonneuse. Le toit de la surface de la terrasse alluviale présente, à l’instar de la topographie actuelle, une pente de 5,5 % e moyenne. Au-dessus, des colluvions essentiellement historiques, alimentées par l’érosion du versant, se sont mises en place sur une puissance variant de 0,65 m à 1,90 m. Sous ces dépôts et préservés de l’érosion, quelques lambeaux de terrains colluviaux antérieurs à la période historique et un paléosol ancien stérile d’indices anthropiques (antérieur à l’âge du Fer) ont toutefois été mis au jour en partie basse du site (nord). Suite à l’érosion presque totale de ce dernier, deux nouvelles phases de colluvionnement recouvrent, soit les colluvions antérieures, soit la terrasse alluviale, soit le niveau de paléosol. Ces dépôts renferment en position secondaire, des tessons de céramique et artefacts lithiques (silex) attribuables au Paléolithique supérieur, au Néolithique final/Bronze ancien et/ou à la Protohistoire. C’est dans un de ces horizons anthropisés mis en place à partir de l’âge du Fer, tout en charriant du mobilier plus ancien, qu’une fosse de rejet (F7) a été mise au jour à -1,3 m au nord-ouest du terrain. De plan circulaire (diam. 1,25 m), son comblement conservé sur 0,45 m retranscrit les diverses phases chronologiques représentées dans les horizons colluviés : âge du Fer indéterminé ; Néolithique moyen (silex) et Néolithique final/Bronze ancien. Au-dessus, un nouveau glacis colluvial formé de couches essentiellement limono-sableuses, se met en place. Dans la partie la plus haute de l’emprise quelques fragments de TCA conservés directement sur la surface érodée de la terrasse alluviale constituent un marqueur chronologique pour toute la séquence colluviale sus-jacente. En partie basse de l’emprise, une couche limono-sableuse renfermant des fragments de TCA constitue l’encaissant d’une fosse circulaire F6 (1,1 x 0,65 m) conservée à -1,1 m sur 0,6 m de puissance. Outre quelques tessons résiduels de céramique modelée, son comblement composé d’amphore indéterminée, de commune sableuse tournée, de mortier de tuileau et de TCA indique un abandon pendant l’Antiquité (Ier-IIIe s.) et par extension qu’une majeure partie de la stratigraphie reconnue en partie basse de l’emprise, dans le premier mètre depuis la surface approximativement, est constituée de colluvions historiques. Ce glacis colluvial apparaît constitué par l’emboîtement de multiples nappes sédimentaires de géométrie complexe (sédimentation en « écailles »). En partie supérieure de la séquence colluviale historique, les dépôts ont été perturbés par des travaux agricoles : sous-solages, drains (F1, F3, F4) et fosse de plantation (F2) réalisés à l’époque contemporaine. |
Sujet |
colluvion silex céramique protohistorique industrie lithique occupation du sol fosse céramique du fer fosse-dépotoir amphore céramique commune mortier de construction terre cuite architecturale culture en terrasse structure agraire drain tuile |
Lieux |
Viviers (Ardèche) Ardèche Dép |
Chronologie |
Paléolithique supérieur Néolithique moyen Néolithique final Bronze ancien Age du fer Empire romain ép contemporaine |
Descripteur |
mobilier en position secondaire
mobilier résiduel |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0165063 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D138736_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0165063/doc/45018 |