Chaussée des Berges, Val de Reuil, (Eure) : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2021
Collation
1 vol. (50 p.) : 10 fig. couv. ill. en coul. ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison
[Archives] Chaussée des Berges, Val de Reuil, (Eure) - rapport de diagnostic - Aubry Bruno - Inrap GO - 2021
Résumé
Initialement à la construction de bâtiments tertiaire par la Shéma, le Service Régional de l’Archéologie de Normandie a prescrit sur les 12 675 m2 du projet un diagnostic archéologique. Le futur projet immobilier est implanté sur la commun de Val-de-Reuil au lieu-dit « Chaussé des Berges ». Coincé entre le parking de la gare de Val-de-Reuil au sud, la ligne ferroviaire ROUEN-PARIS-LE HAVRE au nord, les parcelles BX n° 51p, 52p présentent un terrain plat. Elles sont occupées par une végétation spontanée d’arbrisseaux et autres plantes colonisatrices. L’emprise concerne une infime partie de la zone de confluence déterminée par la Seine, l’Eure et l’Andelle. Ce nouveau diagnostic intervient quelques mois après celui engagé sur la « Zone de Loisirs » attenant au sud. L’opportunité d’étudier ce nouvel espace avait tout son sens au regard du grand nombre de chantiers de fouilles et de diagnostics effectués sur cette partie du territoire de la commune et de la vallée. Plus à l’est les fouilles réalisées aux « Chemins des Errants » Zones A, B et C ont révélées des ensembles archéologiques conséquents. Le diagnostic effectué en 2020 sur la « Zone de Loisirs » à livrés des informations scientifiques notamment sur des observations géomorphologiques en liens avec les formations fluviatiles des écoulements en tresses. Le présent diagnostic n’a pas révélé de vestiges archéologiques significatifs en dehors d’un foyer en calcaire totalement démantelé, et de 2 possibles petites fosses ou empreintes de branches. Quelques silex taillés, tessons de céramiques et bois de chute de chevreuil accompagnent cette ensemble. Il pourrait s’agir de la suite de l’occupation du Néolithique final observé en 2020. Les données scientifiques concernent avant tout l’analyse des différents paléo-chenaux. Initialement il s’agit des chenaux A et B individualisés sur la fouille du « Chemin aux Errants » zone C (Adrian 2015) et sur le diagnostic de la « Zone de Loisirs » (Aubry 2020). Nous avons pu lire sur les coupes de cette nouvelle opération, qu’outre, nous avons les mêmes séquences fluviatiles, avec une continuité sédimentaire et d’évolution des chenaux, mais aussi un espace ouvert vraisemblablement lié à une zone de confluence sur l’ensemble de ces paléo-chenaux. La tête de la montille B (Aubry 2020) est également présente, lieu où est mis au jour les quelques faits archéologiques