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Auteur |
Saint-Jean Vitus Disch Benjamin |
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Co-auteur |
Berthet Jérôme Cambou David Desiderio Anna-Maria Oberlin Christine Penagos Clara Hullin Guillaume |
Titre(s) | Vingt siècles de Dijon sur trente-sept mètres de haut des caves du musée au sommet de la « tour de Bar » : Dijon, musée des Beaux-Arts (Côte-d'Or) : rapport de fouilles |
Edition | Dijon : Inrap BFC, 2022 |
Collation |
3 vol. (373 p., 28 pl., 232 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
Situé en plein cœur de Dijon, en limite nord du noyau fortifié de son castrum tardoantique, le musée des Beaux-Arts occupe le site de la résidence médiévale des ducs de Bourgogne, devenue « logis du roi » à la fin du XVe s. De 2016 à 2019, le chantier de rénovation du musée a suscité une opération archéologique alternant phases de fouilles dans la cour du musée et au fond de caves du XIXe s., puis analyse détaillée des élévations et fouilles aux étages du bâtiment le plus ancien du musée, la « tour de Bar » élevée après 1366, et enfin analyse des élévations du pignon de la cuisine ducale édifiée après 1435, mais amputée de sa partie nord en 1852. Sous les caves du XIXe s., à – 5m sous la cour, les plus anciens vestiges découverts sont ceux d’un bâtiment de tradition gauloise détruit après 15 ap. J.-C. À sa suite, une série de celliers, caves ou puisards des Ier et IIe s. semble illustrer très tôt un habitat groupé, qui s’étend vers le nord au-delà des limites du futur «castrum». Au IIIe ou IVe s, des fondations maçonnées esquissent notamment le plan en grille d’un grand bâtiment divisé en pièces étroites : vers 300, certaines pourraient être contemporaines de la création du «castrum». Plus haut, entre -1,80 et -0,50m sous la cour, la mise en évidence dans une tranchée d’une stratigraphie serrée de murs, sols et dépôts d’occupation, illustre la continuité d’une occupation assez dense aux IXe-XIe s. Les XIIe-XIIIe s. sont représentés de façon plus vague à travers quelques restes de bâtiments maçonnés, et des fonds de fondations de la chapelle ducale sous les caves du XIXe s. Un puits au moins dans la tranchée de la cour, et peut-être un pan d’élévation remployé au pignon de la cuisine, appartiennent déjà au XIVe s. L’inspection des élévations de la «tour de Bar» a permis de détailler ses étapes de construction. Le premier état du bâtiment, achevé en 1369 d’après la comptabilité ducale, a dû être en partie démonté avant qu’on reconstruise la tour en lui adjoignant successivement deux vis d’escalier d’angle, en même temps qu’on refaisait ou ajoutait deux édifices contigus à l’ouest et au nord, vers 1372-1373. Mais en 1376-1378, les intérieurs sont complètement repris, en commençant par voûter le niveau inférieur. Sur l’extrados des voûtes, la fouille de l’étage a révélé des dépôts du chantier de 1376-1377, livrant notamment un mobilier organique étonnamment préservé en milieu sec. Le tout était scellé par le mortier de pose du pavement de la pièce, où se lisait la disposition des carreaux. Au deuxième étage, le plancher daté de 1377 par dendrochronologie était couvert par un lit de torchis supportant le sol fini écrêté, également carrelé. De nouvelle réfections, mais aussi des vestiges d’enduits peints intérieurs, trahissent encore l’évolution de la tour jusqu’au début du XVe s. Quant au pignon de la cuisine, il a livré des témoins d’une cheminée et des étages du bâti qui le prolongeait au XVe s., et permis l’examen rapproché, au-dessus du puits d’une courette disparue, de la potence sculptée d’un lion et de l’auge de pierre insérée dans le mur au revers de la salle de cuisson. Les caves du musée recelaient encore des fonds de fondations de la chapelle ducale, datant surtout de la fin du XIVe, mais sans doute aussi de la fin du XVe ou du XVIe s., ainsi qu’une fosse de latrines ayant fourni un intéressant mobilier des environs de 1600. Enfin, les sols et murs des étages de la tour, les élévations de la cuisine et la tranchée de la cour ont livré de nombreuses traces des réaménagements des XVIe-XVIIIe s., ainsi que des chantiers de la seconde moitié du XIXe s. |
Sujet |
urbanisme édifice public édifice religieux maison foyer plancher cave structure urbaine hydraulique puits latrines matériaux de construction élément architectural objet métallique parure habillement cuir verrerie industrie osseuse tabletterie céramique gallo-romaine amphore céramique médiévale céramique glaçurée céramique moderne terre cuite architecturale carreau de pavement bois d'oeuvre objet de toilette macrorestes monnaie moderne numismatique dendrochronologie carpologie taphonomie radiocarbone géophysique conservation-restauration |
Lieux |
Dijon Côte-d'Or |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
étude des carreaux de pavement
étude de la céramique |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0166359 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F111061_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0166359/doc/46056 |
Ark de F111061_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0166359/doc/46057 |
Ark de F111061_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0166359/doc/46058 |