Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche), Chemin du Vieux Vallon : rapport de diagnostic
Edition
Bron : Inrap ARA, 2022
Collation
1 vol. (65 p.) : ill. en coul. cartes, plans (11 fig.), couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
L’opération de diagnostic réalisée début mars 2022 au quartier Chemin du Vieux Vallon, sur l’emprise d’une future maison individuelle, est localisée à 1 km au sud-est du bourg de Vallon-Pont-d’Arc et à 600 m au nord des berges actuelles de l’Ardèche (87 m NGF). La parcelle concernée (B 833 ; 998 m2) installée sur deux terrasses en pierres sèches (entre 122 et 118 m) est implantée dans la zone basse du versant méridional du promontoire calcaire du Chastelas (XIe-XVIIe s.) en limite des bâtiments encore visibles du « bourg castral » médiéval et moderne.
Les 4 sondages ouverts (41 m2) en 2022 sur l’emprise accessible (474 m2) des futurs travaux ont révélé logiquement un fort recouvrement sédimentaire conséquent de la mise en terrasses du versant surmontant des colluvions. La stratigraphie présente une séquence plus ou moins anthropisée (entre 1,20 et 1,60 m de puissance) surmontant trois horizons de colluvions observés en fond de sondage. Deux niveaux de mise en culture (jardin, fruitiers…) ont pu être distingués. Le niveau le plus ancien conservé sur 0,30 à 0,40 m d’épaisseur est matérialisé par un limon argilo-sableux gris-brun repéré autour de -1,2 m dans la terrasse haute de l’emprise. Outre la présence de charbons de bois, quelques fragments de mortier de chaux et de tuiles, un (seul) tesson de céramique grise (avec un départ d'anse) pourrait renvoyer à une production médiévale. Scellé ponctuellement par un niveau de démolition et/ou de remblai (mur maçonné ? de terrasse ou autre ?), un second niveau de culture est présent dans les quatre sondages ouverts sur les deux terrasses. Il apparaît en moyenne entre -0,50 m et -0,80 m. Conservé entre 0,40 et 0,50 m de puissance, cet horizon plus récent est représenté par un limon sablo-argileux chargé en nodules de charbons de bois. Les seuls fragments de tuiles rondes ne permettent pas toutefois d’affiner son calage chronologique : période moderne ou contemporaine (XIXe s.) ?