Évolution d'une chapelle rurale du XVIIe au XXIe siècle : Le Val, chapelle Notre-Dame-de-Pitié, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur : rapport d'étude de bâti
Edition
Nîmes : Inrap Midi-MED, 2022
Collation
1 vol. (260 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Cette étude de bâti a été réalisée sur les façades et étendue à la toiture de la chapelle, durant la surveillance de travaux, ordonnée par le SRA, dès la mise en œuvre du projet de restauration de l’édifice. Établie en position dominante sur le relief limitant au sud la commune du Val, la chapelle rurale, est composée de deux corps de bâtiments accolés, traditionnellement datés des XIIe s. et XVIIe s. La première intervention de 2017 avait renseigné les extensions et adjonctions de la chapelle d’origine, au cours des XVIe s. et XVIIe s. La fouille a en effet mis au jour des niveaux de circulation de son premier état, suggéré l’existence d’une phase intermédiaire construite à l’aide de matériaux de prestiges (tuiles en écaille vernissées, enduits muraux façonnés) avant son extension actuelle et révélé deux phases d’aménagements successives de son annexe-presbytère. La seconde intervention (2017-2018) permet de valider et de documenter les hypothèses de phasage précédemment émises, mais aussi d’en proposer de nouvelles. L’étude de bâti illustre en effet l’existence d’au moins un aménagement de toiture intermédiaire sur le bâtiment d’origine, montre des modifications apportées à son architecture et révèle la présence sur l’extension d’au moins deux phases du décor à coquillages, appliquées sur les éléments d’une architecture plus conventionnelle. L’approfondissement de l’étude documentaire et les résultats de l’analyse dendrochronologique des éléments de charpente déposés ont, par ailleurs, considérablement complété la chronologie absolue des recherches. Le mobilier archéologique mis de côté par les entreprises lors de ces travaux, n’a malheureusement constitué qu’un corpus composé d’une vingtaine de fragments de terres cuites architecturales (TCA) et d’une poutre ancienne. La majeure partie des mortiers et enduits étudiés a été prélevée et archivée. Des graffiti documentent l’histoire contemporaine de l’édifice. L’ensemble de ces derniers, présents sur les façades de l’édifice, a été relevé par photogrammétrie et relevé manuel traditionnel pour les plus remarquables.