Châteaubriant (Loire-Atlantique), Eglise Saint-Jean de Béré, AB 309 : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2022
Collation
1 vol. (98 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm
Résumé
Les cinq sondages ouverts à l’est et au nord de l’église Saint-Jean de Béré ont tous livré des sépultures. Les plus anciennes ont été repérées dans les deux sondages implantés contre le mur gouttereau nord de la nef. L’aire d’inhumation du haut Moyen Âge, repérée autour du sanctuaire dès le xixe siècle, y est représentée par un sarcophage en falun et un coffre en schiste dont la dalle de couverture se situe à quelques centimètres sous le sol actuel. Les sépultures en fosse, comme la tombe maçonnée, sont plus récentes, tout en restant, pour certaines, antérieures à la construction de la nef de l’église. Ce chantier intervient à la fin du XIe siècle ou au début du siècle suivant. Un caniveau est implanté sous le seuil de la porte romane de la quatrième travée du gouttereau nord de la nef. La facture de cet aménagement parfaitement intégré au fondation de la nef pourrait indiquer une mise en place au cours du même chantier. Ce drain témoigne d’un souci d’assainissement de la zone amont, le sanctuaire étant implanté sur un versant tourné vers le sud. Plus largement, le secteur sondé qui n’a livré aucun clou de cercueils ne semble plus recevoir d’inhumations à partir de la fin du Moyen Âge. À l’est, la zone semble affectée à d’autres usages comme le suggère la structure de combustion assez énigmatique découverte dans un des sondages. Tandis que la zone située au nord de la nef est visiblement réduite à un simple passage, l’emprise du cimetière paraît se limiter au versant situé au sud de l’église.