
Auteur	Tregret Mathieu
Auteur secondaire	Guériteau Armelle Fores Benjamin
Titre(s)	Vertheuil (33), Ancienne abbaye Saint-Pierre de Vertheuil : rapport de diagnostic
Edition	Bègles : Inrap GSO, 2022
Collation	1 vol. (92 p.) : 58 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé	Le programme de restauration de l’ancienne abbaye Saint-Pierre de Vertheuil, notamment du logis abbatial, et la construction d’un bâtiment d’accueil accolé à son angle nord-ouest, ont conduit le service régional de l’archéologie à prescrire un diagnostic sur une surface de 3030 m². L’intervention archéologique s’est déroulée du 4 au 13 avril 2022. L’abbaye, fondée au XIe siècle par Guillaume VIII d’Aquitaine, est occupée un temps par des Bénédictins puis par l’ordre des Chanoines Réguliers de saint-Augustin (congrégation de Chancelade, Dordogne) et correspondait à une étape du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. L’abbaye fut plusieurs fois dévastée pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion puis reconstruite à partir de 1765. Il ne subsiste aujourd’hui que l’église, devenue paroissiale en 1753, et le logis qui abrite les vestiges de l’ancienne salle capitulaire et les deux escaliers du XVIIIe siècle avec leur rampe en fer forgé et plusieurs dépendances. Les deux tranchées du diagnostic ont permis de redécouvrir l’aile septentrionale de l’ancienne abbaye de Saint-Pierre de Vertheuil, à l’emplacement du réfectoire. Les vestiges se caractérisent essentiellement par des murs de pierres en calcaire et des sols en carreaux de Gironde et en dalles calcaires. Un âtre de cheminée et un seuil ont également été mis au jour. Le faible nombre de tessons de céramique se réfère à une occupation à partir du XVIIe siècle et jusqu’à la fin du XIXe siècle. La reconstruction de l’ancien abbaye intervient dès 1765 et le sondage profond n’a pas permis d’établir avec certitude une occupation antérieure, les niveaux sous-jacents au sol 113 formant de nombreux remblais dont il est difficile d’établir une chronologie absolue. La prospection par géoradar confirme les observations du diagnostic mécanique au niveau du réfectoire. L’axe des murs correspond bien à ceux des vestiges bâtis mis au jour et la signature d’un nombre important d’anomalies sur l’ensemble de l’emprise étudiée est présente. De potentielles maçonneries enfouies à une plus grande profondeur que ceux de l’aile nord peuvent avoir compartimenté la cour intérieure, sans pour autant dessiner une galerie de cloître, d’époque médiévale ou moderne. Le mur extérieur de clôture de cette cour ne reflète pas non plus un axe susceptible d’évoquer ce type d’édifice. Les empierrements situés sous les dalles de la galerie du logis abbatial sont probablement à rattacher à des sépultures avec dalles de couverture. Les réflecteurs sont également très marqués dans la cour septentrionale (maçonneries, empierrements, niveaux de sols…). Plus au nord au niveau du parking actuel, le géoradar souligne l’existence des deux constructions. Le parc oriental ne fournit que des aménagements paysagers et la terrasse du logis ne cache pas de structures probantes. L’abbatiale semble renfermer des éléments d’ordre indéterminée.
Sujet	prospection géophysique sources de l'histoire archives mur maçonnerie pavement carreau de pavement élément architectural cheminée dallage édifice religieux abbaye
Lieux	Vertheuil Gironde Dép
Chronologie	Temps Modernes ép contemporaine

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0169643
Ark status	URL Ark actif
Ark de D138870_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0169643/doc/48743