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Auteur |
Froquet-Uzel Hélène |
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Auteur secondaire |
Barbier Corinne Creusillet Marie-France Delémont Marielle Georges Patrice Irribarria Roland Juge Pascal Liard Morgane Marsollier Béatrice Pont-Tricoire Corinne Pradat Bénédicte Trébuchet Emilie Verdin Pascal Visset Lionel |
Titre(s) | Autoroute A19 - Courcelles (Loiret), Les nécropoles du Bronze final I-IIa : site G6, Le Haut de l'Aunette à Guignard (n° 45.110.008 AP), : site H5 La Pièce du Mail (n° 45 110 011 AP) : rapport de fouille |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2008 |
Collation |
2 vol. (453, 156 p.) : ill. en coul., 145 fig., 134 photogr. ; 30 cm |
Collection |
A19_Section Artenay-Courtenay |
Résumé |
Dans le cadre du projet autoroutier A19, la fouille réalisée sur la tranche G6 du tracé, au lieu-dit «Le Haut de l’Aunette à Guignard », a permis de mettre en évidence des vestiges attribuables à quatre grandes périodes chronologiques. Le site se situe dans la vallée de la Rimarde, rivière affluente de l’Essonne. Du site, le paysage s’ouvre actuellement, à l’ouest, sur un versant en pente douce prolongé par un plateau aride tandis qu’à l’est coule le cours d’eau large de 2 m. Au-delà, le versant opposé, plus court et un peu plus abrupt, remonte immédiatement vers un autre vaste plateau. Au nord et au sud, la vallée, boisée ou en friche, s’étend sur une largeur de 40m. Des vallées sèches constituant le réseau hydrographique secondaire de la Rimarde entaillent le substrat calcaire telles que les vallées Bourdeau et Mathieu à l’ouest. Elles sont peu ou pas perceptibles dans le paysage. La Rimarde draine le plateau du Gâtinais, région de plateaux peu accidentés. Au niveau du site, la rivière, au cours méandriforme, entaille essentiellement des terrains carbonatés localement très sableux. Les premières traces d’occupations remontent au Néolithique ancien (vers – 4800 ans avant notre ère). Trois fosses ont été découvertes. Elles témoignent d’une occupation type habitat sur place, mais l’essentiel du mobilier (céramique et lithique) provient de la fouille des monuments de l’âge du Bronze et du niveau de décapage. Les vestiges attribuables à l’âge du Bronze sont les plus fournis. Ils caractérisent un ensemble funéraire du début du Bronze final, soit aux alentours de -1300/-1250 avant notre ère. Cette nécropole, exceptionnelle à tout point de vue, doit sa conservation à sa position topographique. Cet ensemble funéraire est constitué de 15 sépultures dont 7 monumentales. Ces dernières sont des tumuli à cercle de pierres, délimitant une unique tombe centrale, dans laquelle reposent les restes du défunt incinéré. La nécropole se structure autour d’un monument fondateur, un tumulus de 9 m de diamètre, dédié à un personnage de haut rang. Des petits tumuli de 3-4 m de diamètre viennent l’encadrer sur la partie haute tandis qu’en contrebas, et plus éloignées, sont implantées les sépultures plus « modestes ». La plupart des tombes présente des aménagements particulièrement soignés : coffrage en bois ou dalles calcaires et aménagement du fond pour l’installation d’un plancher symbolique ou d’un brancard funéraire en bois. Les différents éléments architecturaux observés évoquent l’image d’une maison funéraire construite. Quand aux restes du défunt, ils sont incinérés, puis déposés dans une urne en céramique ou dans un contenant en matériau périssable (coffrets en bois, sacs en tissus ou en cuir…). Divers objets accompagnent le mort dans la tombe : des viatiques (récipients en céramique) dont le nombre oscille entre une et trois pièces et des objets personnels tels que des parures (bracelets ou épingle en bronze). Dans la majorité des cas, toutes les parties anatomiques du corps ont été recueillies sur le bûcher pour le dépôt, qu’il s’agisse de restes d’enfants ou d’adultes ; en revanche, dans quelques cas, le corps n’est présent qu’à titre symbolique (quelques esquilles brûlées, poids inférieur à 50 g). On constate donc pour la période considérée la mise en place d’une pratique funéraire unique, l’incinération, mais des comportements très diversifiés autour de la mort et du traitement du défunt. L’époque gallo-romaine est attestée par la présence de trois fossés rectilignes ayant livré quelques restes céramiques du Bas-Empire (courant IVe siècle après notre ère). Puis, le site est réoccupé à l’époque médiévale. Les trois inhumations découvertes en bordure du chemin rural de La Fontaine, correspondent à l’extension maximale d’une petite nécropole qui s’étend au-delà de cette limite parcellaire. La fouille, menée par O. Labat en 2006 (Courcelles G4 « La Fontaine Bouillante », site A19/G4), a permis de dégager essentiellement des sépultures d’enfants et de jeunes adultes. Ces vestiges sont complétés par la présence d’un four domestique daté par le radiocarbone, dont les résultats attestent d’une fréquentation durant le haut Moyen Âge. |
Sujet |
paléosol nécropole tumulus inhumation incinération urne parure céramique du bronze four domestique fossé radiocarbone |
Lieux |
Loiret Dép |
Chronologie |
Néolithique Age du bronze Bronze final Bas-Empire Moyen Age |
Descripteur |
Courcelles (Loiret)
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017150 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F004457_F004464_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017150/doc/32988 |
Ark de F004457_F004464_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017150/doc/32989 |