Nanterre (Hauts-de-Seine), Parc des Anciennes Mairies : rapport de fouille programmée 2022
Edition
Pantin : Inrap CIF ; Paris : SRA Île-de-France, 2023
Collation
1 vol. (116 p.) : 63 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison
Nanterre (Hauts-de-Seine), Parc des Anciennes Mairies - tranche 1 - Samuelian Nicolas - Inrap CIF - 2020
Nanterre (Hauts-de-Seine), Parc des Anciennes Mairies - rapport de fouille programmée 2023 - Samuelian Nicolas - Inrap CIF - 2024
Résumé
Cette première campagne de fouille programmée dans le parc des Anciennes Mairies à Nanterre (Hauts-de-Seine) fait suite à un diagnostic effectué dans le cadre préventif en 2020. Ce programme de recherche porte sur la période moderne que l’on divise en deux phases. La plus récente est illustrée par les vestiges d’un séminaire de l’ordre de Sainte-Geneviève construit en 1642. La construction de ce collège qui va occuper 1/10° de la surface du village et dont les occupants vont représenter plus de 10% de la population va durablement marquer le tissu villageois dont la ville porte encore les stigmates 225 ans après sa destruction. Cette installation est un véritable bouleversement social, économique et démographique. La seconde phase de ce projet est antérieure à la construction de ce complexe religieux. Elle traite du village à une période dont on ne sait que très peu de choses : il n’existe pour cette phase de l’Époque moderne aucun plan et les comparaisons avec des vestiges archéologiques contemporains sont rares et très fragmentaires. Pour la première fois à Nanterre, une habitation du XVIe-XVIIe siècle peut faire l’objet d’une fouille exhaustive sur une large surface en centre-ville. Du mobilier médiéval et antique attestant d’occupation plus anciennes a également été identifié dans les niveaux les plus profonds. L’emprise de l’actuel parc des Anciennes Mairies est l’héritage direct du collège royal de Nanterre. Si les bâtiments ont été démontés quelques années après la Révolution de 1789, le terrain est largement demeuré en jardin jusqu’à nos jours, figeant ainsi la scène archéologique à la toute fin du XVIIIe siècle. Les niveaux anthropiques sont plutôt biens conservés.