
Auteur	Kerouanton Isabelle
Auteur secondaire	Biron Marina Barbier-Pain Delphine Verdin Pascal Vequaud Brigitte Guitton David Bernard Régis Texier Pierre Neury Patrick, Topographe Larmignat Blandine Gougnard Sophie
Titre(s)	Saint-Symphorien (79) Les Pierrailleuses : un bouquet d'enclos protohistorique : Rapport de fouille
Edition	Bègles : Inrap GSO, 2022
Collation	3 vol. (260, 231, 236 p.) : 275 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé	La fouille a permis d’étudier un ensemble de 44 monuments protohistoriques. Implanté en bordure du plateau calcaire dominant la plaine niortaise et le Marais poitevin, le site présente une organisation originale, avec des enclos circulaires centraux cernés d’enclos ouverts. Ces monuments sont variés, tant dans leurs plans, que par la profondeur des fossés ou le comblement de ceux-ci. Quelques rares sépultures ont été mises au jour : un dépôt de crémation en contenant périssable, et quatre inhumations, dont deux placées dans de très grandes fosses quadrangulaires creusées au centre de deux enclos, l’un circulaire, l’autre en agrafe. Le site des Pierrailleuses a ceci de remarquable qu’il présente une organisation générale parfaitement structurée avec des enclos fossoyés circulaires en position centrale, fermés ou presque fermés, cernés d’enclos ouverts, positionnés comme autant de pétales de fleurs. Les profondeurs conservées des fossés sont extrêmement variables (0,15 à 1,55 m), les plus profonds étant parmi ceux qui présentent le plus grand diamètre. Cette variabilité, sur un même site, mène à un questionnement sur le sens de l’investissement différencié engagé pour le creusement de chacun d’eux. L’examen des comblements des fossés révèle une architecture complexe des monuments, non seulement en lien avec leur entretien éventuel, mais également avec des aménagements internes, la position des talus, ou bien encore le choix des matériaux déposés sur ceux-ci. Cette architecture complexe est également révélée par la présence d’un enclos constitué, non pas par un fossé, mais par un cercle de poteaux régulièrement espacés, disparu lors du creusement d’un enclos fossoyé qui en reprend, à peu de chose près, le tracé. Dans trois autres enclos, une tranchée très étroite et peu profonde placée à quelques dizaines de centimètres des fossés suggère la présence d’une palissade, qui pourrait avoir servi à retenir les terres placées dans l’aire interne, ou à délimiter un espace (sacré ?). Les zones encloses ne sont pas dépourvues d’aménagement. Notons en particulier un monument carré implanté dans l’aire interne d’un enclos ouvert. Rien ne permet toutefois de connaître l’élévation de ce bâtiment, de 3 m de côté, ni même s’il s’agit d’un bâtiment en élévation. Les quatre poteaux pourraient ne pas être reliés, correspondre à une plate-forme, ou à la base de portiques. Un deuxième monument quadrangulaire, légèrement plus petit (1,50 sur 2 m) est placé entre deux enclos, ainsi qu’un troisième, d’environ 4 m de côté. La datation de chacun des enclos est difficile à préciser en raison d’un mobilier peu abondant et en position remaniée, mais l’extrême rareté des recoupements entre structures prêche pour des monuments visibles pendant toute ou presque toute la durée de l’occupation. Des phases d’entretien pourraient en avoir assuré la pérennité. Le site était fréquenté dès le Néolithique final ou le Bronze ancien, et probablement occupé pendant les phases anciennes de l’âge du Bronze. Ce n’est toutefois qu’à la fin de l’âge du Bronze final, mais surtout pendant le premier âge du Fer que l’occupation du site est la plus intense. Entre 800 et 500 av. J.-C., l’extension maximale du site est presque atteinte, avec l’installation, à l’est, d’une sépulture monumentale. L’organisation en fleurs se dessine déjà, et la phase suivante, à la fin du premier âge du Fer et au début du second âge du Fer, entre 500 et 300 av. J.-C. voit l’installation d’une nouvelle sépulture monumentale, à l’ouest, qui vient s’insérer près d’un de ces ensembles d’enclos groupés en fleur. Il est difficile de préciser l’écart chronologique qui sépare les deux sépultures (l’une datée de 700 à 400 av. J.-C., l’autre de 350 à 150 av. J.-C.), mais la similarité de leurs constructions est assez étonnante, et peut-être ne faut-il retenir des courbes de calibration que les écarts qui les distancent le moins. Les mobiliers sont assez peu abondants et peu caractéristiques sur l’ensemble du site, mais les parallèles faits à plusieurs occasions vers le sud de l’Aquitaine (côte girondine, Landes, piémont pyrénéen ou Pyrénées), tant pour les décors plastiques de quelques vases (protubérances, cupules, cercles modelés par déformation de la pâte) que pour les objets métalliques, suggèrent des relations étroites avec la sphère aquitaine. Rappelant ainsi, sans doute, que la plaine niortaise est un lieu de passage obligé entre les pays du nord (Vendée, Pays de la Loire, Bretagne) et ceux du sud.
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Lieux	Deux-Sèvres
Chronologie	Néolithique Néolithique récent Protohistoire Age du bronze Bronze récent Age du fer Hallstatt Premier âge du fer La Tène Deuxième âge du fer Antiquité romaine République romaine ép médiévale Temps Modernes
Descripteur	bâtiment sur poteaux

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0171695
Ark status	URL Ark actif
Ark de F125563_01_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0171695/doc/51215
Ark de F125563_02_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0171695/doc/51216
Ark de F125563_03_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0171695/doc/51217