Lumio (2B), Punta Caldanu, Tour de Caldanu : rapport de fouille
Mention d'édition
2e version mars 2025, remplace celle de février 2023.
Edition
Nîmes : Inrap Midi-MED, 2025
Collation
1 vol. ( 125 p.) : 77 fig., 4 annexes, ill. en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Rattaché à la commune de Lumio, la tour de Caldanu s’élève plus précisément sur l’extrémité d’une pointe rocheuse : Punta Caldanu. La construction marque l’entrée nord du Golfe de Calvi, alors que la citadelle en marque la limite méridionale. Elle est cadastrée aujourd’hui sous le numéro 197 de la section B du cadastre. Nous avons la chance d’avoir quelques archives écrites et figurées qui nous renseignent au moins sur le projet de construction. Il existe au moins trois documents figurés où apparaît la tour de Caldanu, ainsi que plusieurs textes dont le contrat de construction établi le 26 mai 1579. La construction démarre finalement après 1585 et probablement achevée à la toute fin du XVIe siècle. La confrontation des sources archivistiques avec les données archéologiques nous permet soit de valider les écrits et les plans, soit au contraire de mesurer l’écart entre le projet et sa réalisation. Finalement, grace à la fouille archéologique menée en septembre 2021, les données recueillies nous renseignes sur les techniques de construction, la mise en œuvre des matériaux, l’organisation du chantier et l’organisation de la vie de cette tour de plan carrée édifiée à la période génoise. La fouille de la salle basse a révélé les vestiges de la citerne, élément important de la tour et présente de manière systématique dans les constructions, si ce n’est sous forme maçonnée, au moins au moyen de jarres de stockage. Il s’agit d’ailleurs de la maçonnerie dont les dimensions divergent le plus du plan de 1591. En conclusion, l’étude archéologique associé aux archives, qu’elles soient figurées ou écrites, nous permettent d’entrer de manière plus intime dans ce quotidien qui gravitait autour de ces tours que ce soit au moment de leur construction, que pendant leur fonctionnement et jusqu’à leur abandon.