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Auteur |
Mercier Frédéric |
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Co-auteur |
Arthuis Rémy Forré Philippe Lacoste Nicolas Le Boulaire Christian Pichon Michel Poissonnier Bertrand Santrot Jacques |
Titre(s) | Saint-Herblain (Loire-Atlantique), Les Pellières, ZAC Ar Mor : rapport de fouilles |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2007 |
Collation |
3 vol. (68 p.-57 p. de pl.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm |
Résumé |
L’opération de fouille du gisement des Pellières, a montré que la partie sommitale du versant septentrional de la Loire avait été occupée à plusieurs reprises depuis la période néolithique. Si les vestiges relatifs à cette première occupation restent discrets et peu interprétables, les témoignages d’installations humaines pérennes apparaissent plus tardivement, au tout début de l’âge du Bronze. Les premiers agriculteurs-métallurgistes semblent en effet avoir dédié le sommet du plateau, tout ou partiellement, à la mémoire de leurs morts, ce dont témoigne un aménagement funéraire de type tumulus ou tombelle. La construction, constituée d’une ceinture périphérique basse en blocs de granit venant enserrer un coffre central, a été datée entre 2400 et 2200 av. J.-C. L’hypothèse de la présence d’autres petits tertres sur le plateau peut être envisagée. Plus tard, à la fin de l’âge du Fer, des fossés de parcellaire ainsi qu’un chemin venant border l’ancien monument funéraire, attestent une nouvelle occupation de la butte. Au cours du Ier s. ap. J.-C., alors que la Cité des Namnetes est désormais sous administration romaine, le paysage est modifié en profondeur avec la mise en place d’un nouveau système parcellaire qui se développe autour d’un axe de circulation est-ouest. Cette organisation planifiée de l’espace rural peut être mise en relation avec l’implantation d’un grand domaine agricole (villa) tel que celui découvert en 1979 dans le quartier voisin des Preux. Si les zones basses du plateau semblent dédiées aux activités agricoles, le sommet de plateau se singularise par l’installation d’un enclos fossoyé quadrangulaire qui intègre à la fois l’ancien tumulus de l’âge du Bronze et une nouvelle construction dont le plan rappelle celui des édifices cultuels de type gréco-latin. La présence de résidus de crémation humains à proximité du bâtiment, la faible quantité de mobilier domestique recueillie dans l’enclos ainsi que la présence de figurines votives à l’emplacement même de l’ancien tumulus, suggèrent de restituer ici un espace funéraire aménagé, de type jardin. L’édifice pourrait ainsi correspondre à une chapelle funéraire destinée à recevoir les cendres de la famille d’un notable local, par exemple celui de la villa des Preux. Au VIIe siècle, alors que le moine Hermeland fonde son monastère à Basse-Indre et que l’ancienne villa des Preux accueille désormais une nécropole chrétienne, au moins deux petits habitats excavés, possiblement à vocation domestique, s’installent sur la butte des Pellières. Quelques siècles plus tard, entre le XIIIe et le XVe siècles, c’est une grande construction à plan absidale qui sera construite à proximité de l’ancien tertre funéraire. Fondé en pierre et doté d’une cour axiale, ce grand bâtiment, dont des exemples similaires sont connus en Bretagne, peut être interprété comme un habitat rural à usage mixte (hommes/animaux). L’hypothèse d’une installation pionnière destinée au défrichement des zones non cultivées d’un domaine monastique peut être proposée. |
Sujet |
parcellaire voirie enclos cairn édifice funéraire puits |
Lieux |
Saint Herblain Loire-Atlantique |
Chronologie |
Age du bronze Bronze ancien Age du fer Deuxième âge du fer Empire romain Haut-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017336 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de DB18017503_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017336/doc/10018 |
Ark de DB18017503_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017336/doc/9851 |
Ark de DB18017503_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/017336/doc/9773 |