Vitrac-Saint-Vincent (16) Carrière d'argile du breuil - Phase 1 : rapport de diagnostic
Edition
Bègles : Inrap GSO, 2023
Collation
1 vol. (70 p.) : 26 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé
Le terrain est composé de plusieurs parcelles agricoles, recouvert de prés et de maïs récoltés. Il est en position de versant, sous le sommet du plateau où se situe le hameau du Breuil et suit une pente de 4,7 % vers le nord-est et vers l’ouest. Les 25 sondages réalisés sur l’emprise du projet ont permis de découvrir 85 structures archéologiques et anomalies. Il s’agit de fossés, fosses d’extraction d’argile, fosses de plantation, fosses indéterminées et trous de poteau. Ces structures s’ouvrent entre 20 et 60 cm de profondeur, directement sous la terre végétale pour la plupart, et sont remplies par cette même terre. Elles se répartissent sur l’ensemble de l’emprise sondée, une grande partie des tranchées étant positives. Les fossés parcellaires se trouvent sur toute l’emprise, les fosses d’extraction se trouvent au centre-ouest de l’emprise sur le sommet du plateau, les fosses de plantation et les trous de poteau se situent en bas de versant au nord-est. Conformément au cadastre napoléonien et aux photographies aériennes de 1950-1965, l’emprise est parcourue par les fossés d’un parcellaire moderne et contemporain, confirmé par les rares tuiles et pots d’horticulture. Les trous de poteau et fosses de plantation sont non datés, mais leur remplissage ressemble à de la terre végétale. Il pourrait s’agir de structures liées à l’horticulture, activité économique pratiquée sur cette parcelle durant une dizaine d’années selon les agriculteurs. Au sommet du plateau, on remarque plusieurs petites exploitations mécaniques en fosse, afin de récolter de l’argile, contenant de rares tuiles. Il faut également noter qu’un tesson, très mal conservé, daté du Néolithique ou de l’âge du Bronze a été découvert à l’extrémité sud-ouest de l’emprise, au sommet d’un chablis. Aucun indice structurel de cette période n’a été découvert.