Une nouvelle domus à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) : angle rue de la Molle et rue Sylvacane : rapport de diagnostic
Edition
Nîmes : Inrap MED, 2005
Collation
1 vol. (34 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Notes
La page de titre porte en plus : "rapport final d'opération : diagnostic"
Résumé
Le diagnostic archéologique a permis de définir la profondeur des vestiges en place (vestiges profondément enfouis non concernés par le projet d’aménagement), et aussi de caractériser l’épaisse couche de remblai scellant les vestiges. Pour la période antique, les sondages ont confirmé la présence d’un habitat de type résidentiel non daté, déjà connu par ailleurs dans cette zone, se déployant au nord d’un decumanus situé approximativement dans l’axe de la rue de La Molle. Les vestiges (éléments lapidaires, dalles et structures maçonnées), assez profondément enfouis, sont recouverts par un remblai issus de la démolition d’un habitat résidentiel antique plus ou moins proche. Les éléments de datation donnés par le mobilier céramique couvrent une période large (Ier s. av. J.-C. - Ve s. ap. J.-C.) avec une concentration marquée autour du IIIe s. ap. J.-C. Il ne s’agit pas de niveaux de démolition en place et on ne peut donc affirmer de façon certaine que les quelques éléments de décors (enduits peints) découverts dans ces remblais sont liées aux structures sous-jacentes. Pour les périodes médiévales et modernes, les sondages se révèlent assez pauvres. Les traces de pédogénèse sur les remblais antiques laissent deviner une installation progressive de terres grises homogènes, probablement cultivées avant d’être transformées en jardin d’agrément à la fin de l’époque moderne, comme le montre le plan de la ville d’Aix de Devoux de 1753. C’est seulement à la fin du XIXe s. que des constructions s’installent sur ces parcelles.