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Auteur |
Vicard Tommy |
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Co-auteur |
Frascone Daniel |
Auteur secondaire |
Tarpin Catherine |
Titre(s) | Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), rue J.B. Simon : rapport de diagnostic |
Edition | Bron : Afan RAA, 1998 |
Collation |
1 vol. (6 +[38] p.) : ill. en coul., cartes, plans (16 fig.) ; 30 cm |
Résumé |
Si cette opération a le mérite de mettre en évidence une occupation de l'Antiquité tardive / Haut Moyen-Age à Sainte-Foy-Lès-Lyon, les éléments manquent pour identifier les structures et un certain nombre de question restent sans réponse. Tout d'abord, les fosses sont-elles contemporaines les unes des autres et quel peut bien être leur fonction ? La simplicité de la stratigraphie générale du site, le terrain plat, le colluvionnement peu important ne facilitent pas la compréhension, mais la fouille montre que les remplissages des faits 2 et 4 se rejoignent en surface et correspondent peut-être à un même ensemble. Quant aux faits 6 et 7, ils possèdent une chronologie relative propre, mais n'ont aucune relation archéologique avec les faits précédents. Ces fosses apparaissent à peu près toutes à la même hauteur, entre 314,40 et 314,70, et se situent dans un périmètre restreint, ce qui plaide en faveur d'une installation contemporaine. Du fait 6, circulaire, au fait 4, ovale, en passant par le fait 2, qui s'apparente presque à un fossé, les disparités formelles des structures mises au jour reflètent peut-être des fonctions différentes que nous n'avons pu appréhender. En l'absence d'indications spécifiques fournies par la fouille, l'hypothèse, guère satisfaisante, de fosses d'extraction de loess reste la solution la plus simple à envisager. Il reste à évoquer le problème des sépultures. Deux tombes isolées sur une surface de 500 m2 ne constituent certes pas l'indication d'une nécropole. La stratigraphie montre que les inhumations sont antérieures au fait 2 et peut-être, par extension, à l'ensemble des fosses. Mais aucun élément ne permet d'apporter une datation, laquelle ne peut s'évaluer que par défaut : contemporaine ou antérieure à l'Antiquité tardive / Haut Moyen-Age. Il faut quand même noter la différence dans les modes d'enfouissements, effectués sans doute en deux étapes : dans cette hypothèse, comment expliquer la proximité de ces deux squelettes dans une zone dépourvue par ailleurs de toute autre inhumation, sinon par la trace de le première sépulture, visible en surface ? Le manque de découvertes archéologique à Sainte-Foy ne permet pas de replacer ces structures dans un contexte historique. Le préinventaire des monuments et richesses artistiques consacré à ce village ne cite que des découvertes ponctuelles sur le plateau de Ste-Foy, non datées et non localisées : "citernes, marbres, sculptures, tesselles, bas-relief de Mercure et de la Fortune", qui suggèrent une occupation gallo-romaine. La fouille effectuée rue J.B. Simon, n'apporte pas d'informations capitales sur ce sujet, mais permet d'attirer l'attention sur la sensibilité archéologique de ce village. [d'après la conclusion de l'auteur, p. 5-6] |
Sujet |
artisanat fosse-dépotoir céramique médiévale sépulture inhumation ossements humains |
Lieux |
Rhône Dép |
Chronologie |
Empire romain Antiquité tardive ép médiévale |
Descripteur |
Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône)
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176027 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de 2289415043_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176027/doc/54982 |