Angers (Maine-et-Loire), Pôle médico-social Saint-Nicolas, rue de l'Abbaye : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2024
Collation
1 vol. (49 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm
Résumé
Le Centre hospitalier universitaire d’Angers a comme projet de remanier le pôle médico-social Saint-Nicolas dont il a la gestion, situé 14 rue de l’abbaye. Ce dernier établissement tire son nom du monastère, fondé en 1024 par le comte d’Anjou Foulque Nerra. Il occupe encore certains des bâtiments médiévaux et modernes et terres adjacentes. Le secteur, tout comme les bâtiments en eux-mêmes sont très peu connus d’un point de vue archéologique. Le Service régional de l’archéologie a donc prescrit un diagnostic sur les parties qui doivent faire l’objet de constructions nouvelles et d’aménagements. Les sondages ne concernaient ici, que les abords extérieurs à l’enclos abbatial. Dans le secteur concerné à l’est de la rue Ambroise Paré, les excavations ont montré un nivellement général du terrain effectué au moment de la construction de l’établissement hospitalier qui s’est progressivement agrandi lors des années 1980 à 1995. Quelques traces de maçonneries des XIXe et XXe siècles et de déchets de chantier de l’Ehpad actuel ont pu être décelées. À l’ouest, les sondages, tous situés à l’extérieur de l’enclos mais immédiatement contigus, ont dévoilé que la parcelle visée par les futurs aménagements était toute entière à l’emplacement d’un fond de carrière de schiste ardoisier ouverte après la Révolution. On en possède deux fronts de taille bien nets : l’un, le plus visible, sert de fondation au mur d’enclos médiéval et moderne au sud, alors que le second est préservé en limite occidentale sous le terrain qui accueillait jadis le prieuré Sainte-Catherine. Après exploitation, au tout début du xixe siècle, l’excavation fut remblayée à l’aide de débris divers de construction, de taille de schiste ou de couches de terre. Dans ce remplissage, on note juste la présence d’un buste d’une statue en tuffeau, sans doute un évangéliste, et quelques blocs taillés, provenant très certainement de la démolition de l’abbatiale toute proche. Aucun niveau, ni structures anciennes en place ne sont à signaler.