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Auteur |
Goláňová Petra |
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Co-auteur |
Milo Peter Hajnalová Mária |
Auteur secondaire |
Tencer Tomáš Kysela Jan Vágner Michal |
Titre(s) | Oppidum as an urban landscape : a multidisciplinary approach to the study of space organistation at Bibracte |
Edition | Glux-en-Glenne : Bibracte - Centre archéologique européen, 2023 |
Collation |
1 vol. (463 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., ; 30 cm |
Collection |
Collection Bibracte (Glux-en-Glenne). Centre européen d'archéologie 1281-430X : 33 |
Notes |
Résumé en français |
Résumé |
Oppidum is used as a shorthand to describe fortified sites, established in the 2nd–1st c. BC across a vast area of Transalpine Europe. These sites express a specific form of urbanism but they differ greatly in terms of size, topography and functions. The largest of them, with presumably a significant amount of their intramural surface area devoid of construction, are examples of low-density urbanism. The dichotomy between rural and urban elements of the oppida has also been questioned and there has been a call for an appreciation of ‘empty spaces‘ within oppida, while research to date has focused on their architecture and built-up areas. It has been suggested that unbuilt spaces were used for different purposes: social, economic (farming, cattle herding and trade), or as areas kept in reserve for future urban development or as a refuge. The project ‘Oppidum as an urban landscape: a multidisciplinary approach to the study of space organisation intra muros’ described in this volume has addressed this subject specifically using the case-study of Bibracte. Our first aim was to better understand the spatial organisation of the oppidum by means of a systematic geophysical survey, carried out between 2011 and 2021. We also approached the seemingly unbuilt spaces through the multi-proxy analysis of soil samples from test-pits excavated in 2019 and 2020, using different approaches (geoarchaeology, study of macro-botanical remains, pollen, phytoliths, diatoms, etc). This combined study offers a comprehensively renewed vision of the spatial organisation of the oppidum of Bibracte, based both on a detailed history of the long-term research carried out on the site and on the new analyses. The study also shows that the soils of Mont Beuvray are the legacy of the human activities that have taken place there since the beginning of the Holocene, while the nature and function of the areas of the oppidum devoid of built remains cannot be easily understood, due to a combination of complex taphonomic factors, necessitating further research in this area. All in all, this volume offers a resolutely original new approach to protohistoric urbanism. Le terme oppidum est utilisé pour désigner les sites fortifiés établis aux IIe-Ier siècle av. n.è. dans une vaste région de l’Europe transalpine. Ces sites expriment une forme spécifique d’urbanisme, mais ils diffèrent grandement en termes de taille, de topographie et de fonctions. Les plus étendus d’entre eux, dont une grande partie de la surface intra-muros était sans doute dépourvue de constructions, doivent être considérés comme des exemples d’urbanisme à faible densité. La dichotomie entre espace rural et espace urbain est également questionnée dans ce contexte et l’intérêt d’une étude spécifique des « espaces vides » au sein des oppida a été récemment soulignée, alors que la recherche s’est jusqu’à présent concentrée sur l’architecture et les zones construites. Les espaces dépourvus de constructions peuvent avoir répondu à différentes fonctions : sociale, économique (en relation avec l’agriculture, l’élevage et le commerce), voire comme réserves foncières pour un développement urbain futur ou comme refuge. Le projet Oppidum as an urban landscape: a multidisciplinary approach to the study of space organisation intra muros, dont ce volume rend compte, s’est intéressé spécifiquement à ce sujet sur l’exemple de Bibracte. Notre premier objectif a été de mieux comprendre l’organisation spatiale de l’oppidum au moyen d’une prospection géophysique systématique, qui a été réalisée entre 2011 et 2021. Nous avons également abordé les espaces apparemment non construits par l’analyse d’échantillons de sol provenant de sondages ouverts en 2019 et 2020, en mobilisant différentes approches (géoarchéologie, macro-restes végétaux, pollens, phytolithes, diatomées, etc). Au total, l’étude offre une vision largement renouvelée de l’organisation spatiale de l’oppidum de Bibracte, basée à la fois sur un historique détaillé des recherches menées de longue date sur le site et sur de nouvelles analyses. Il montre également que les sols du Mont Beuvray sont l’héritage des activités humaines qui s’y sont déroulées depuis le début de l’Holocène, tandis que la nature et la fonction des zones de l’oppidum dépourvues de vestiges bâtis sont difficilement compréhensibles, en raison d’une combinaison de facteurs taphonomiques complexes, ce qui incite à approfondir les études dans ce domaine. Au total, ce volume propose une nouvelle approche résolument originale de l’urbanisme protohistorique. [4e de couv.] |
URL | |
Sujet |
urbanisme géophysique géoarchéologie botanique radiocarbone |
Lieux |
France Bourgogne Nièvre Dép Mont-Beuvray |
Chronologie |
Protohistoire Age du fer |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176165 |
Ark status | URL Ark actif |