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Auteur |
Vicard Tommy |
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Auteur secondaire |
Frascone Daniel Horry Alban Marcellin Claire Morin Eymeric |
Titre(s) | Vienne (Isère), Square Abbé Peyrin, rue de Gère sur Vienne : rapport de fouilles |
Edition | Bron : Inrap ARA, 2024 |
Collation |
1 vol. (268 p.) : ill. en coul., cartes, plans (78 fig.) ; 30 cm |
Notes |
Ce rapport contient deux études spécialisées en annexe : - étude du matériel céramique A. Horry (annexe 1) - étude de la monnaie par F. Frascone (annexe 2) |
Résumé |
Le projet de doter la ville de Vienne (38, Isère), dont le riche passé antique et médiéval n’est plus à démontrer, d’une longue série de conteneurs enterrés, a nécessité évidemment une opération de diagnostic archéologique. Dans ces cas précis, la faible surface de fouille (ne dépassant pas les 40 m²) rend la pratique du sondage obsolète. C’est pourquoi il a été négocié une fouille directe pour chaque conteneur. La présente opération se situe sur la bordure orientale de la rue de la Gère, à un peu plus de 25 m du cours actuel de la rivière, rue de La Gère, au niveau du square abbé Peyrin. Plusieurs découvertes de vestiges antiques à proximité indiquent une occupation dès cette époque, relayée par la présence, au Moyen Âge d’artisanat lié à la rivière : moulins, tanneries qui ont cédés leurs place, au XIX à des usines. Une église Saint-Martin dont l’origine remonterait au IV s. se trouve à peu de distance au sud du site et fait face à un pont d’époque médiévale. L’opération concerne deux conteners rectangulaires, disposés l’un à la suite de l’autre, selon un axe grossièrement nord-sud, séparés par un faible espace non construit qui correspond au passage des canalisations de gaz. La fouille met en avant l’absence totale de niveaux antique à cet emplacement, remplacé par un début d’urbanisation vers le début du XVI ou légèrement avant, selon un axe nord-sud, plus ou moins parallèle à la rivière et s’ancrant, au sud, sur l’église Saint-Martin. Au XVI s., il est décidé de réaménager cette portion de la ville, tout en combattant, de manière passive, de nombreuses inondations, par la mise en place de bâtiments liés à l’industrie du tannage et dont les fondations, ancrées très profondément, doivent assurer une protection suffisante contre les montées d’eaux périodiques. Les occupants mettent en place, au XVI s. toujours, une première calade en tête de chat, doublée d’un caniveau de construction assez élaborée. Aux périodes modernes et récentes, l’urbanisation se poursuit, soit en réutilisant des anciens bâtiments, mais en changeant leurs vocations en habitations, soit en construisant de nouveaux immeubles. La vocation pérenne d’un de ces bâtiments est validée par une construction XVI et une démolition dans la deuxième moitié du XX s. Durant cette période, le problème des crues affectent toujours les riverains, mais cette fois-ci, la vocation artisanale ayant fait place aux habitations, les dépôts limoneux sont soigneusement évacués pour laisser la calade intacte. Au fil des époques, deux autres calades se superposent à celle d’origine, puis au XIX s., la rue est rectifiée pour un tracé plus rectiligne. L’artisanat laisse place aux diverses usines qui émaillent la vallée de la Gère. |
Sujet |
archéologie urbaine habitat édifice fondation de bâtiment voie calade artisanat peau tannerie céramique médiévale objet métallique faune archive municipale |
Lieux |
Vienne (Isère) Isère Dép |
Chronologie |
Temps Modernes XVIe siècle ép contemporaine XIXe siècle |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176670 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F148232_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176670/doc/55499 |