![]() ![]() |
Auteur |
Paone Françoise |
---|---|
Auteur secondaire |
Miejac Emmanuelle Scherrer Nadine Sillano Bernard Abel Véronique Frommherz Gerlinde Gueriel Frédéric Vallières Laurent, géomètre |
Titre(s) | Avenue des Alliés : le Clos Castellan : Roquevaire, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur : rapport de diagnostic |
Edition | Nîmes : Inrap Midi-MED, 2024 |
Collation |
1 vol. (133 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
[Archives] Avenue des Alliés - le Clos Castellan - Paone Françoise - Inrap Midi-MED - 2024
![]() |
Résumé |
Le diagnostic archéologique et l’étude documentaire ont permis de montrer que le site du Clos Castellan recèle plusieurs vestiges présentant un intérêt patrimonial. Ils témoignent du passé industriel de Roquevaire généré par la présence de l’Huveaune le long de laquelle de nombreux moulins à blé, huile et papier se sont multipliés mais qui a également servi grâce à un aqueduc à l’alimentation en eau des savonneries de la famille Brest. Riche négociant et propriétaire foncier, Louis-Alphonse Brest aurait acquis la bastide sur laquelle nous sommes intervenus à la fin du XVIIIe s. La réalisation d’une étude de bâti sommaire montre que la bâtisse agglomère plusieurs corps de bâtiment dont certains éléments remonteraient au XVIIIe s. Des fonctions agricoles étaient peut-être initialement dévolues aux larges espaces en rez-de-chaussée voire au premier étage d'un des bâtiments. En 1814, date attribuée à la création de la savonnerie, ceux-ci ont été probablement intégrés dans le processus industriel et ont fait office d’espaces de stockage ou de magasin. Plusieurs petites annexes sont ajoutées au nord du clos et on ne peut exclure que d’autres installations fassent le lien avec le complexe industriel qui est implanté plus à l’ouest car aucun sondage n’a pu être réalisé dans ce secteur. La savonnerie a été mise au jour lors des sondages archéologiques, sont apparues, sous l’emprise d’annexes occidentales détruites, les installations liées à la production tels que les chaudrons pour la cuisson, les cuves pour les lessives, les citernes, et vers l’allée des Alliés les mises destinées au séchage du savon. Sont également conservés les espaces souterrains permettant l’accès aux chaudières. Si l'un des sondages a montré que les installations industrielles se prolongeaient au plus au sud, on ne peut exclure qu’elles soient absentes au nord, au plus près de la bastide. Au XIXe s., la bastide a, semble-t-il, été l’objet de travaux importants avec notamment la mise en valeur de la façade principale au sud avec l’ajout d’une travée ouest et une harmonisation de l’élévation avec des baies régulièrement alignées et dotées d’appuis saillant à corbeaux moulurés. La partie centrale est alors surmontée d’un fronton sculpté tandis qu’à l’est une corniche moulurée prolonge cette mise en valeur. En revanche, la façade nord et son retour à l’ouest conserve une disparité dans l’organisation des fenêtres et un traitement sommaire des élévations surmontées de génoise. Si en 1853, lors de la création de la route royale, l’aqueduc qui amenait l’eau à la savonnerie a été en partie détruit en limite du site, mais il n’est pas certain que la production de savons se soit arrêtée à ce moment-là. |
Sujet |
édifice habitation bâtiment industriel industrie artisanat cuve (structure) citerne analyse documentaire céramique moderne |
Lieux |
Roquevaire Bouches-du-Rhône |
Chronologie |
Néolithique Age du bronze Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
savonnerie
|
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176780 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D124324_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176780/doc/55590 |