Montélimar (Drôme), 4 chemin de Fortuneau : rapport de diagnostic
Edition
Bron : Inrap ARA, 2024
Collation
1 vol. (97 p.) : ill., couv. ill. en coul., cartes, plans (15 fig.) ; 30 cm
Résumé
Le diagnostic archéologique opéré sur une portion de la parcelle ZT 474 sise au 4 chemin de Fortuneau à Montélimar a permis de confirmer le caractère sensible de ce secteur, déjà affirmé par les nombreuses opérations archéologiques effectuées depuis la fin des années 80. Nous avons pu constater que le terrassement/remblaiement récent de la parcelle prescrite n’avait pas impacté les niveaux archéologiques. Un possible fragment d’armature mésolithique erratique découvert dans l’horizon chasséen renvoie aux vestiges relatifs à cette période déjà rencontrés en position secondaire lors de précédentes opérations sur le secteur de Fortuneau, mais surtout à l’installation sauveterrienne en contexte dunaire documentée à proximité immédiate (50 m) des sondages de 2024. Deux éléments céramiques, également en position secondaire, évoquent un bruit de fond Néolithique ancien. Ils font écho aux autres découvertes relatives à la période pré-chasséenne dans toute la partie septentrionale du quartier Fortuneau. Un horizon rattachable au Chasséen récent par le caractère diagnostic et homogène du mobilier rencontré (céramique et industrie lithique) a été documenté sur l’intégralité des sondages. Il correspond au même horizon stratigraphique que celui documenté lors des opérations périphériques. Plusieurs structures anthropiques rencontrées dans le sondage 1 (foyer, trou de poteau, empierrement) sont à rattacher à cette séquence chronologique. Elles s’ouvrent dans ce «sol d’habitat» correspondant à une occupation sur la durée ou à plusieurs occupations successives durant la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C. Une sépulture à inhumation, fortement dérasée par une tranchée d’évaluation de 2002, et s’ouvrant probablement à l’origine dans les couches supérieures (historiques), n’a pu faire l’objet d’une attribution chronologique. Aucun mobilier n’accompagnait le squelette et la tentative de datation radiocarbone s’est révélée infructueuse conséquemment à l’absence de collagène dans les os.