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| Auteur |
Carpentier Vincent |
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| Auteur secondaire |
Besnard-Vauterin Chris-Cécile Chanson Karine Cotté Olivier Dervin Stéphanie Labbey Benoit Lefebvre Raphaëlle Besnard Michel Duriez Marie Ghesquière Emmanuel Léon Gaël Sehier Elise Tessier Vincent Villaregut James |
| Titre(s) | En plaine de Caen, du Bronze ancien à la bataille de Normandie, Parc Eole, Tranche 2, Soliers-Grentheville, (Calvados) : Rapport de fouille |
| Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2024 |
| Collation |
1 vol. (666 p.) : 356 ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
| Résumé |
La fouille du site de la tranche 2 du « Parc Éole », menée sur 2,3 ha de part et d’autre d’un ancien chemin agricole (auj. la rue Augustin-Riffault), sur la limite communale de Soliers et Grentheville, a vu la mise au jour d’une longue séquence de vestiges de l’âge du Bronze à l’ère contemporaine. Les plus anciens consistent en trois sépultures individuelles du Bronze Ancien/ Moyen. À l’âge du Fer se déploie une maille parcellaire et un ensemble de carrières de limon au-dessus desquelles sont installées une trentaine de tombes au Hallstatt final ou début de La Tène ancienne. Deux incinérations en urnes et cinq inhumations dispersées sont contemporaines de ce groupement funéraire. Puis le début de notre ère voit la création d’une nouvelle maille parcellaire accueillant un ensemble de fosses et desservie par une allée perpendiculaire à la voirie actuelle. Le mobilier associé renvoie aux Ier-IIIe siècles. Une nouvelle maille parcellaire desservie par deux chemins est ensuite créée et occupée par un habitat au cours des VIe-IXe s. S’y déploient une quarantaine de cabanes et huit bâtiments dont sept sur solins, une trentaine de fosses et deux structures de combustion. Trois tombes sont installées aux marges de cet habitat, à l’écart du cimetière identifié à 300 m au nord-est. Structures et mobilier témoignent d’activités agricoles et artisanales (textile, petite métallurgie du bronze, forge). Déserté dans la première moitié du Xe s., ce site donne lieu à récupération systématique des matériaux. Un nouveau chemin voit alors le jour en rive de la voirie actuelle, en lien avec la création des delles, quartiers parcellaires caractéristiques de la campagne de Caen dont les premières attestations remontent au XIIe s. Les deux villages de Soliers et de Grentheville apparaissent eux aussi à la même époque dans les textes. Plus tard, un second chemin, venant du centre de Soliers, rejoint le premier à hauteur de la fouille. Tous deux sont figurés et nommés sur le cadastre de 1808. Les derniers vestiges reconnus renvoient aux combats de l’été 1944, à travers des vestiges de blindés de l’opération Goodwood (18-19 juillet) ainsi qu’une position d’artillerie du126th Field (Highland) Regiment, RA, déployé sur ce site du 8 au 10 août 1944. Enfin, la remise en culture de l’après-guerre est venue effacer ces quelque 4 000 ans d’histoire de la plaine caennaise, jusqu’à ce que l’aménagement par la SHEMA du Parc Éole 2 en fasse resurgir les traces, conservées dans son sol. |
| Sujet |
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| Lieux |
Soliers Calvados |
| Chronologie |
Protohistoire Bronze ancien Bronze moyen Hallstatt La Tène Haut-Empire Haut Moyen Age Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
| Descripteur |
Lapidaire
Chemin |
| Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176885 |
| Ark status | URL Ark actif |
| Ark de F116407-F116408_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176885/doc/55642 |
