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Auteur |
Prié Arnaud |
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Auteur secondaire |
Dufour Jean-Yves Harlé Stéphane Franconie Grégoire Perrault Christophe Renel François Claude Caroline Touquet Régis Cetout Alice Ferrari Mathilde Pilon Fabien Leconte Luc Huitorel Guillaume Buquet Cécile |
Titre(s) | Ris-Orangis (Essonne), ZAC de la ferme d'Orangis - Tranche 1 : Château et Ferme d'Orangis : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2024 |
Collation |
1 vol. (375 p.) : 160 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
L’ensemble de bâtiments traditionnels étudiés fait partie de l’ancien hameau d’Orangis situé sur le plateau légèrement au sud-ouest de la vallée de la Seine. Ils se disposent en trois ensembles d’ouest en est : la ferme et le château dits « Lot » sont les deux plus occidentaux, le plus oriental étant qualifié de « villa Margerin » à l’emplacement d’une ancienne église, dont le cimetière et le presbytère sont à proximité immédiate. Un tour d’horizon rapide des bâtiments du château et de la ferme laissait surtout entrevoir les apparences extérieures aisées des XIXe-XXe siècles : usage de la brique et d’ornements de plâtre, de l’ardoise, des zincs, carreaux de sols de rez-de-chaussée, lambris et parquets, poignées de portes, fer forgé … Les briques marquées E.R proviennent de la tuilerie des Tarterets à Corbeil et permettent de dater les bâtiments M, C, J, le dernier état du bâtiment F, d’entre 1882 et 1914. La surélévation d’un étage du bâtiment A serait d’entre 1841 et 1860, son toit des années 1882-1883. L’observation de certains styles intérieurs des bâtiments A et L indiquait déjà une ancienneté légèrement supérieure : le style Louis XVI est présent de manière récurrente (balustres, marbres et terres cuites des plus belles cheminées, sol à carreaux et bouchons, moulures de plâtre…) La présence de techniques ou morphologie de bâti intérieur comme extérieur de la Renaissance (superstructures de grès stampien et principe du bossage), vestige de modénature de porte d’entrée, cheminée, colombier) ont été confirmées par les datations des bois d’œuvre (analyse dendrochronologique de poutres de charpentes et de planchers a mis en évidence). L’origine des bâtiments A, L et B est ainsi placée au second quart du XVIe siècle, et montre pour cette époque, dite du relais de chasse, une qualité architecturale certaine. Deux générations de constructions sont donc conservées : celles du XVIe siècle et celles des XVIII-XIXe siècles, toutes modifiées au fil des époques. L’enquête sur l’élévation du bâtiment A contribue à caractériser la surélévation d’un niveau à la fin du XIXe siècle. Elle suggère que l’édifice d’origine se soit contenté d’un comble amélioré, en surcroît, avec lucarnes pendantes dites meunière ou gerbière. L’élévation au-delà d'un étage étant dans la maison traditionnelle le signe d’aisance donné par les maisons de notables, les derniers propriétaires semblent avoir pu se permettre de surélever les murs sans forcément avoir augmenté la hauteur de l’édifice. A l’arrivée, des combles originellement à deux niveaux (sans doute plancher à hauteur des entraits retroussés) n’en ont plus qu’un (combles brisés) avec la création de véritables second et troisième étage. Les cours ont enfin livré des vestiges plus anciens en tous genres : latrine du Moyen Âge classique, squelette du IXe siècle, fond de cabane et trous de poteaux, céramiques, plaque-boucle du VIIe siècle, et monnaie du Ve siècle. Plus de 1000 ans d’occupation se retrouvent donc ainsi attestés sur le site, continue depuis le-dit simple relai de chasse à l’époque Moderne qui s’avère avoir déjà été un ensemble d’au moins quatre bâtiments en dur dès le second quart du XVIe siècle. L’étude essaie alors de déterminer la nature de l’occupation, trace sporadique ou pérenne de présence humaine, bien attestée depuis la villa antique proche de l’ancien hippodrome d’Evry par exemple, et qui a sans doute été très tôt associé à une seigneurie. Les vestiges indiquent l’aspect élitaire d’un habitat qui a par suite connu différentes époques de réaménagement, de développement. Tout laisse à penser que des recherches approfondies dans ces trois bâtiments ou un diagnostic après démolition de la villa Margerin permettraient dans le premier cas de mieux visualiser le château d’origine et dans le second d’avoir un aperçu de l’Orangis médiévale. |
Sujet |
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Lieux |
Essonne Ris-Orangis |
Chronologie |
ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
bâtiment
charreterie archéologie du bâti maison de maître remise laiterie hangar expertise du mobilier métallique immature coffrage en matière périssable brique moulée dé à coudre |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176892 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D132681_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176892/doc/55663 |