
Auteur	Pecqueur Laure
Auteur secondaire	Bauchet Olivier Dauphin Marie-Emmanuelle Langlois Charlotte Lecomte-Schmitt Blandine Paccard Nathalie André Marie-France Bertrand Christophe Lemaure Emmanuel
Titre(s)	Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne), Eglise : rapport de diagnostic
Edition	Pantin : Inrap CIF, 2024
Collation	1 vol. (255 p.) : 125 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé	L’opération archéologique au niveau de l’église de Saint-Thibault-des-Vignes (77) a été réalisée dans le cadre de l’actualisation des données sur l’état sanitaire de l’église. Elle comprenait l’ouverture de plusieurs sondages, aux dimensions limitées, au pied des murs actuels pour connaître la composition et la nature des fondations. Les premières mentions de l’édifice remontant à la fin du XIe s., ces sondages étaient donc susceptibles d’affecter des vestiges archéologiques, notamment des inhumations, les églises servant généralement de lieux sépulcraux aux périodes médiévales et modernes. Sept sondages ont été pratiqués, dont quatre à l’intérieur de l’église. Le diagnostic a permis de reconnaître, d’une part, des fondations en différentes parties de l’église aux chronologies variées, et d’autre part, des séquences d’occupations liées aux travaux divers et à l’utilisation du monument. Plusieurs fondations appartenant à l’église du XIIe s. ont été observées au sein des sondages RF3 (chevet), RF4 et RF5. D’autres semblent remaniées (RF1) ou contemporaines des remaniements de l’église au XVIIIe s. (RF2 et 4). Parmi les fondations anciennes, celle du chevet est largement plus importante que celles présentes sous les murs. Les séquences d’occupations correspondent à des périodes de travaux (réfection des murs) et aucun niveau de sol ancien n’a été observé en place. Ces sondages ont également mis en évidence l’absence de sépulture ou d’ossement en vrac dans les sondages à l’exception de celui réalisé au niveau du chevet de l’église (RF5) avec au moins deux sépultures repérées dont une fouillée. Sa datation à la période moderne (1420-1495 après notre ère), indique une utilisation de l’église comme lieu d’ensevelissement avant même qu’elle ne devienne paroissiale (1543). Toutefois, la pression ciméteriale au sein de l’église semble assez faible puisque le cimetière est le lieu d’inhumation privilégié. De ce fait, tous les espaces ne semblent pas occupés par des sépultures, notamment ceux aux plus près des murs. Quant au cimetière, sa localisation à distance de l’église dans une parcelle située à environ 60 m au nord-est de cette dernière au niveau de la rue des Coutures, pourrait être liée à son origine prieurale. Aujourd’hui encore une partie de cette parcelle reste non bâtie, il convient donc d’observer une grande vigilance quant aux éventuels aménagements dans ce secteur du centre bourg de Saint-Thibault-des-Vignes.
Sujet	archives sondage édifice religieux église partie d'église architecture religieuse maçonnerie stratigraphie chevet pratique funéraire fosse inhumation sépulture anthropologie datation isotopique radiocarbone cercueil tuile plâtre objet métallique clou xylologie céramique médiévale céramique moderne céramologie terre cuite architecturale estampille faune
Lieux	Seine-et-Marne
Chronologie	ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine
Descripteur	étude documentaire arc-boutant tour-clocher tommette

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176917
Ark status	URL Ark actif
Ark de D145028_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176917/doc/55673