Meaux (Seine-et-Marne), 20 rue du Chaage : rapport de diagnostic
Edition
Pantin : Inrap CIF, 2024
Collation
1 vol. (176 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
Le diagnostic mené au 20 rue de Chaage à Meaux a permis de mettre en évidence plusieurs occupations distinctes, comprises entre le début de l’Antiquité et la période contemporaine (fig. 43 et 44) et de reconnaitre le substrat naturel à une altitude de 50,40 m NGF. La sédimentation antique est conservée sur une épaisseur d’environ 2,30 m (hors structures en creux). La période précoce est caractérisée par des structures en creux et des niveaux d’occupation. L’axe viaire identifié comme le cardo 1, axe majeur supposé de la cité melde, n’est attesté qu’à la période flavienne durant laquelle de larges séquences d’occupation et de constructions se développent de part et d’autre de son tracé. Une restructuration de l’espace semble s’organiser entre la fin du IIe s. et le courant du IIIe s. avec la destruction d’un édifice de grande ampleur (horreum ?) et la mise en place d’une voirie plus large, nécessitant la pose d’un radier de fondation imposant. La sédimentation antique est surmontée d’environ 1 m de remblais dont la fourchette chronologique s’étend de la période médiévale au début du XXe s. Si les quelques indices médiévaux, qui s’échelonnent entre le IXe et le XVe s., sont les témoins d’une fréquentation de l’espace au cours de différentes périodes, la période moderne jusqu’à l’ère industrielle semble témoigner des multiples restructurations de l’abbaye de Chaage au cours des derniers siècles.