« Les vivants et les morts » : des chasseurs-cueilleurs aux Pétardiers : Chemilly-sur-Yonne, « Le Camp, Les Canadas » (Yonne) : rapport de diagnostic
Edition
Dijon : Inrap BFC, 2024
Collation
2 vol. (644 - [1] pl. h. t., 428 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Le diagnostic archéologique mené sur le camp militaire de Chemilly-surYonne / Gurgy a permis de mettre en évidence des traces de fréquentation du Paléolithique moyen au xxesiècle sur une surface de 1 024 470 m2. Il a révélé 609 structures dont la plupart se répartissent en 16 sites. Outre les occupations domestiques envisagées pour le Néolithique moyen, le Bronze final IIIb, le Hallstatt C2/D1, La Tène C ?, La Tène D2 et l’Antiquité, c’est la problématique funéraire qui émerge le plus de cette opération. En effet, la sépulture la plus ancienne relève du Néolithique ancien (4988-4797 av. J.-C.) et la plus récente de la fin du ivesiècle. Entre ces bornes chronologiques c’est pas moins de 50 structures funéraires qui ont été mises en évidence sur 38 ha. Au sein, d’un réseau dense de monuments funéraires protohistoriques sur la rive droite de l’Yonne, il faut se demander quelle place occupent les nécropoles découvertes et l’articulation quelles ont eu avec les différents lieux d’habitat.