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Auteur |
Dupont Hélène |
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Auteur secondaire |
Boursier Frédéric Bazin Gwenaëlle Dervin Stéphanie Petit Pauline Henrion Fabrice Jamet Guillaume Léon Gaël Duriez Marie Cotté Olivier Le Maho Serge Chanson Karine Giazzon Sébastien Ghesquière Emmanuel Grancha Laurent Guérin Lydia Gachon Sandrine Herubel Sylvain Pillault Sophie Samuelian Clara Saunier Marie-Pierre Villaregut James Vipard Laurent |
Titre(s) | Réaménagement urbain de l'axe allant du bd Carnot au bd Koenig, Place du Général Leclerc, Argentan, (Orne) : La chapelle et le cimetière de l'hospice Saint-Jacques (fin XIIe-finXVIIIe s.) Habitat contemporain (début XIXe s.-1946) : rapport de fouille |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2024 |
Collation |
2 vol. (590, 271) : 305 fig., couv. ill. en coul. ; 30 cm + 1 plan |
Résumé |
La fouille a notamment révélé une partie des fondations de la chapelle de l’hospice Saint-Jacques fondé par un moine de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem. Lieu d’accueil et de soin pour les indigents et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle et de Saint Michel, l’hospice Saint-Jacques est installé hors de l’enceinte de la ville médiévale, à l’intérieur d’une boucle de l’Orne, immédiatement au sud de l’île Gloriel formée par deux bras du fleuve. L’hospice contrôle le carrefour des axes Argentan- Ecouché et Argentan-Sées. L’implantation géographique de l’hospice Saint- Thomas et des hospices Saint-Jacques et Saint-Jean qui lui sont rattachés permet le contrôle des portes et de l’axe principal de la ville. La fouille a permis de dégager une partie de la chapelle médiévale et celle de l’édifice reconstruit, d’après les textes, en 1636. La fouille de 136 sépultures principalement enterrées dans la chapelle a permis d’étudier un recrutement de type paroissial. Cependant, en première analyse, la récurrence de certaines pathologies pour les inhumations de la première phase pourrait indiquer un recrutement de type hospitalier. Le statut d’hospice est supprimé en 1667. L’étude documentaire (registre de catholicité et comptes de l’hospice Saint-Thomas) permet de supposer que la chapelle est progressivement utilisée par la population locale comme une église paroissiale pour le culte et les enterrements. Elle semble être une station de pèlerinage et de procession dédiée au culte de Saint Jacques, du fondateur et de Saint Michel. En 1636, ses nouvelles dimensions sont désormais comparables à celles des églises paroissiales locales. La chapelle est désacralisée en 1792 et sert de magasin à fourrage jusqu’à sa vente en 1825. Le nouveau propriétaire la transforme en immeuble de rapport. Peu à peu, la parcelle est colonisée par des bâtiments d’habitation et des annexes utilitaires. Sept d’entre eux ont pu être très partiellement étudiés lors de la fouille. Les bombardements de juin 1944 détruisent en grande partie le quartier. La parcelle est épargnée mais les bâtiments sont rasés lors de la reconstruction du quartier dans les années 1950. La parcelle de l’ancien hospice Saint-Jacques devient alors une place publique. |
Sujet |
édifice religieux voirie hospice structure urbaine analyse documentaire pratique religieuse faits de guerre pèlerinage sarcophage inhumation pathologie chapelle anthropologie sépulture faune objet métallique architecture parure verre |
Lieux |
Argentan Orne Dép |
Chronologie |
ép médiévale Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
Bâtiment
Lapidaire Structure funéraire |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0177100 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F135905_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0177100/doc/55838 |
Ark de F135905_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0177100/doc/55839 |