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Auteur |
Lallet Carole |
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Co-auteur |
Bouillon Jérôme Gazagne Damien Mataouchek Victorine Poulle Pascal Pautrat Pascal Troubady Murielle Perrault Christophe |
Auteur |
Inrap |
Titre(s) | Loiret, Ferrières-en-Gâtinais, 8 rue de Bourienne : Rapport de diagtionic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2024 |
Collation |
1 vol. (368 p. 216 fig.) : ill. en coul, couv. ill., plans ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic réalisé sur l’emprise du projet de construction de l’îlot de la rue de Bourienne a permis de mettre en évidence une stratigraphie importante, tant sur les maçonneries que dans le sous-sol. Les trente-cinq sondages réalisés sur le bâti ont mis en lumière la présence de bâtis antérieurs aux bâtiments modernes encore en élévation qui pourraient fonctionner avec les éléments médiévaux observés en sous-sol. Le logis, présent sur la parcelle O.368, date du XVe ou XVIe siècle. Il est très bien conservé et certaines ouvertures d’origine sont présentes sous les enduits. Il a connu plusieurs phases de travaux successives jusqu’à aujourd’hui. Il est entouré d’un bâtiment annexe au nord et d’un bâtiment au sud qui ont connu également de nombreuses phases de travaux. Les huit tranchées réalisées dans le sous-sol ont révélé une stratigraphie d’au moins 1,60 m dans les trois tranchées les plus profondes. Une première occupation a été repérée au sud-ouest du logis sous la forme d’une grande fosse oblongue ou d’un fossé orienté est/ouest, comblée au XIe siècle - première moitié du XIIe siècle. Dans une deuxième phase d’occupation, une fosse circulaire des XIIIe-XIVe siècles vient recouper le comblement de cette structure. Un remblai de terre à jardin, découvert plus au sud, date également de cette période. À la période moderne, de nombreuses maçonneries sont installées dans la partie ouest de l’îlot qui semblait dédiée jusque-là aux jardins de fond de parcelle. Elles révèlent plusieurs phases de constructions successives qui doivent certainement s’articuler, pour celles situées dans la partie nord, avec la maison de maitre encore en élévation. Enfin, à la période contemporaine, de nombreux bâtis sont détruits. Un grand hangar à ossature bois est construit perpendiculairement au logis. Sa construction et la mise en place de la cour cimentée viennent sceller la destruction des bâtiments précédents. Plus au sud, les bâtiments détruits sont scellés par la mise en place d’un parking goudronné. Cette étude a permis de mettre en lumière la présence vraisemblable d’un ilot urbain de centre-bourg du second moyen-âge et son évolution au fil des siècles. La présence d’une occupation certainement dès l’époque carolingienne transparaît également dans le mobilier résiduel présent dans le sous-sol. De nombreuses questions restent en suspens quant à l’articulation de l’installation du bâti le plus ancien avec la présence des vestiges découverts, notamment la grande structure de fossé ou de fosse comblée entre le XIe et la 1ère moitié du XIIe siècle. |
Sujet |
urbanisme édifice bâtiment agricole parcellaire céramique faune pointe de flèche monnaie verre terre cuite architecturale datation |
Lieux |
Loiret Dép |
Chronologie |
ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0177219 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D150705_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0177219/doc/55905 |