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Auteur |
Minvielle Larousse Nicolas, Université d'Aix Marseille, LA |
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Auteur secondaire |
Bigot Stéphanie Horry Alban Morin Eymeric |
Titre(s) | Beauvoir-en-Royans (Drôme), Rue du Dauphin, le Village : rapport de diagnostic |
Edition | Bron : Inrap ARA, 2024 |
Collation |
1 vol. (138 p.) : ill., couv. ill. en coul., cartes, plans (43 fig.) ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic effectué à Beauvoir-en-Royans, rue du Dauphin au Village, a couvert avec 6 sondages parallèles une surface de 255 m2, soit 7,8 % de la surface prescrite (3205 m2) et 9 % de la surface accessible (2811 m2). Les sondages implantés perpendiculairement au mur de l’enceinte médiévale qui borde l’emprise au sud-est sont tous positifs. Ils ont livré un ensemble de vestiges qui révèle une occupation des lieux de la fin du Moyen Âge au XXIe siècle. Les 81 structures identifiées sont variées : fosses, sections de fossés, de murs, trous de poteaux, petites fosses qui pourraient s’apparenter à des plantations. Elles se répartissent au centre d’une séquence sédimentaire que l’on peut synthétiser en trois principales phases : un substrat pléistocène de cailloutis puis d’argile, des couches d’occupation ou de circulation qui correspondent au niveau d’ouverture de la plupart des structures dont le mobilier (céramique, métal) et une datation radiocarbone répartissent du XIVe au XXIe siècle, plusieurs couches anthropisées jusqu’au niveau actuel contenant de rares fragments de céramique moderne. La répartition spatiale des structures correspond à la structure parcellaire actuelle, orientée du nord-est vers le sud-ouest, elle-même héritée de l’orientation de l’enceinte médiévale. Plusieurs sections de murs et de fossés qui ont une orientation convergente pourraient constituer un ou plusieurs linéaires installés parallèlement à l’enceinte. Même si les sondages n’ont pu s’approcher de la base de l’enceinte, il semble que ces linéaires limitent au sud-est la plupart des structures. La majorité des maçonneries se concentre par ailleurs dans le tiers nord de l’emprise. Une part d’entre elle correspond à un bâtiment porté sur le cadastre de 1821, une autre part devrait correspondre à d’autres édifices, peut-être antérieurs. L’essentiel des structures mises au jour correspondrait à un usage agraire personnel ou collectif de l’espace (cours de ferme, jardins…) que l’on trouve couramment à la marge d’agglomérations rurales, fortifiées ou non. Ici, il s’agit d’un espace interstitiel situé entre l’agglomération des habitats au nord-ouest et l’enceinte qui enserre le village castral au sud-est. Cette position confère aux aménagements observés un intérêt accru, car ils peuvent aussi être liés aux dynamiques des fortifications. Si l’enceinte médiévale était en dehors de l’emprise, les sections de murs qui semblent constituer un linéaire parallèle pourraient renvoyer à des ouvrages fortifiés construits au cours du XVIe siècle pour renforcer les défenses de Beauvoir. La première observation – celle de la permanence d’une occupation agraire entre le XIVe et le XXIe siècle – pourra être affinée, tandis que la seconde observation – l’hypothèse d’une ligne de fortification du XVIe siècle – devra être vérifiée. |
Sujet |
habitat rural agriculture fortification fosse trou de poteau fossé mur céramique médiévale objet métallique scories céramique moderne géologie céramologie |
Lieux |
Isère Dép Beauvoir-en-Royans |
Chronologie |
Moyen Age XIVe siècle XVe siècle XVIe siècle Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0178182 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D152539_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0178182/doc/56664 |