2 vol. (231, 64 p.) : ill. en noir et coul., couv. ill. ; 30 cm
Résumé
Cette opération a révélé l’existence de contextes d’époque moderne reposant directement sur les couches antiques. Malgré les contraintes imposées par la présence de la nappe phréatique, les résultats viennent confirmer le fort potentiel archéologique d’un site urbain stratifié. Le puissant remblai succédant au dérasement du lavoir en 1885 construit en contrebas de la place apporte son lot de mobilier en complément de celui découvert dans le caniveau d’évacuation des bassins construits en 1782. La formation de ces deux contextes est accompagnée d’une date sure, à valeur de terminus ante quem fourni par les archives. Ils offrent l’opportunité au céramologue de connaître les assemblages céramiques du plein XIXe s. et nous renseignent des usages vestimentaires de cette époque à partir des objets arrachés aux tissus lors des lessives sans compter les différents bibelots qui de la même façon se sont accumulés dans les dépôts sodés du caniveau. Les couches antiques rencontrées sous le creusement général du lavoir ne semblent pas être postérieures au Ier s. Cette période est l’une des plus riches de l’histoire de la citée car elle correspond à son maximum d’extension à laquelle participent la création et l’embellissement du forum augustéen auquel semblent se rattacher les vestiges de la fouille des années 80. On retiendra la présence d’un remblai du Ier s. qui trouve une concordance et des similitudes physiques avec le remblai d’exhaussement général du site à l’époque tibérienne découvert en 1986. Celui-ci recouvre un caniveau orienté N-S en direction du paléochenal du Vistre de la Fontaine, voire du grand collecteur construit dans les années 30-70 de n. è.