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Auteur |
Bocquet Sylvie |
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Auteur secondaire |
Bailles Aude Couteau Sylvaine Horry Alban |
Titre(s) | Montbrison (Loire) "Rue Chenevotterie" : rapport de fouilles : fouille préventive à la construction d'un immeuble de logements |
Edition | Bron : Inrap RAA, 2003 |
Collation |
2 vol. (111, 122 p.) : 40 fig., ill. en coul, cartes, plans ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Montbrison-sur-Loire (Loire), Rue Chenevotterie - rapport de diagnostic - Delomier Chantal - Afan RAA - 2000
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Résumé |
L’îlot Chènevotterie se met en place sur une ancienne terrasse alluviale formée par le Vizézy. Toutefois, l’emprise restreinte de la fouille ne permet pas non plus d’exclure une seconde hypothèse pour la genèse du site, c’est-à-dire l’existence d’un cône de déjection plus récent, au débouché du Vizézy. La période de dépôt de ces alluvions grossières n’est pas définie : aucun artefact ni charbon de bois n’ont été retrouvés dans le sondage profond pratiqué dans la zone centrale de la fouille. L’îlot semble fréquenté et occupé à partir de la fin du XIIIe s. Les mobiliers, céramique et monétaire notamment, n’attestent pas d’éléments plus anciens, même de façon erratique ou résiduelle, dans les remblais ou dans les dépôts alluviaux. Divers remblais vont pallier les inondations récurrentes à partir de la fin du XIIIe s. Cependant, elles ne semblent pas ressenties comme gênantes dans la vie quotidienne et n’entraînent pas l’abandon de l’îlot ; l’habitat qui s’y organise perdure. Les premières constructions sont des maçonneries, connues principalement par leurs fondations arasées. Il semble que dans une période assez courte, entre la fin du XIIIe s. et la fin du XIVe s., plusieurs constructions en dur soient réalisées, puis abandonnées au profit de structures plus ambitieuses. Par ailleurs, il convient de noter pour ces phases de constructions, une organisation poussée, peut-être collective, illustrée par la présence de remblais rapportés d’un lieu extérieur à la ville, car composés de matériaux argileux naturels et employés soit comme sols soit comme isolants. Le XIVe s. voit donc émerger un début d’urbanisation de l’îlot. Les maçonneries les plus anciennes possèdent une orientation nord-sud, peut-être de part et d’autre d’une voirie. Rapidement, une partie de ces maçonneries est arasée pour permettre la construction d’un bâtiment comprenant un mur à arcades. Sa position en limite de fouille n’a pas permis de préciser son plan ni de comprendre si ce mur est un mur de façade ou s’il participe d’un ensemble de type halle ou marché couvert. Dans la zone centrale, ce mur à arcade va servir d’appui à un important bâtiment, ouvert à l’ouest. Tout se passe comme si ces deux structures donnaient accès à un espace ouvert (cour, rue/impasse ou placette) à l’ouest. C’est sans doute à cette époque qu’émergent les prémices du parcellaire laniéré, connu jusqu’en 2000, avec la construction la maison n°3. Les études documentaires et en archives confirment la genèse de l’îlot Chènevotterie à partir de la seconde partie du XIIIe s. Il semble se développer à proximité et autour de l’église Saint-André, mentionnée dès 1201 (et détruite à partir de la Révolution). C’est un quartier de faubourg, proche du Vizézy. La dévolution de ce quartier demeure difficilement cernable : artisanat ou commerce ? Hormis les quelques fosses observées lors de l’étude d’évaluation, mais qui peuvent être ponctuelles, il n’a pas été retrouvé de traces tangibles d’artisanat. Les maçonneries semblent davantage appartenir à une logique de structures commerciales (espaces de vente, stockage, ...) et/ou d’habitat. Aux XVe-XVIe s., l’occupation se densifie, sans doute en rapport avec les regroupements ou les divisions parcellaires de l’îlot. La rue Chènevotterie est complètement urbanisée au XVIIe s., avec la construction de la maison n°5, qui rend inaccessible le mur à arcades et lui confère définitivement un caractère privé. Enfin, plusieurs fosses d’inhumations animales attestent du caractère mi-urbain, mi-rural du faubourg, au moins pour le XIVe s. Les causes de mortalité naturelle des animaux enterrés dans l’emprise de la fouille permettent de supposer un élevage domestique de bovins, pour la consommation des produits secondaires (autre que la viande et le cuir). |
Sujet |
habitat puits faubourg parcellaire structure urbaine géomorphologie céramique médiévale céramique moderne sépulture d'animaux bovinés |
Lieux |
Montbrison (Loire) Loire Dép |
Chronologie |
Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/018161 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de 7122068801_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/018161/doc/15008 |
Ark de 7122068801_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/018161/doc/15009 |