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Auteur |
Le Berre Stéphanie |
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Auteur secondaire |
Delage Richard Etienvre Adrien Boislève Julien Bellido Audrey Maris-Roy Olivier Rubington Eléonore Simonet Envel Seignac Hélène Stagnol Christelle Chéroux Agnès |
Titre(s) | 10 rue de l'école, extension de l'ensemble scolaire La Fontaine Cariou à Caulnes : les thermes antiques de "la Gare". Diagnostic tranche 2 (phases 1 et 2), Caulnes, (Côtes d'Armor) : rapport de diagnostic |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2025 |
Collation |
1 vol. (273 p.) : 143 fig., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Les diagnostics archéologiques préventifs réalisés au 10 rue de l’école à Caulnes (Côtes-d’Armor) s’inscrivent dans le cadre d’un projet de restructuration et d’extension de l’école élémentaire La Fontaine Cariou. Le projet se situe en périphérie sud-ouest du bourg, près de la voie ferrée actuelle Rennes-Brest. À la suite de la Tranche 1 réalisée en février 2023, deux diagnostics complémentaires ont été prescrits par le SRA de Bretagne : la Tranche 2 en deux phases en juin et juillet 2023 et la Tranche 3 en mars 2024. La commune de Caulnes se situe sur la rive occidentale de la Rance. Le tracé de la voie Corseul - Rieux a été précisément localisé à 800 m à l’ouest du site. Les vestiges ont été mis au jour dès 1862 lors d’importants travaux de terrassement pour l’établissement de la gare de Caulnes. Plusieurs campagnes de fouilles furent organisées en 1862 et 1863 sur près de 1000 m2 et permirent de reconnaître des thermes. Ces explorations sont documentées par des relevés détaillés, des notes et rapportées par J. Gaultier du Mottay dans plusieurs articles de l’époque. D’autres découvertes de plaques décoratives sculptées en schiste seront réalisées à l’occasion d’un agrandissement de l’école dans les années 1970. Les 3000 m2 sondés dans le cadre des diagnostics de 2023 et 2024 ont livré une partie des vestiges exhumés au XIXe s ainsi que de nouvelles données. L’état de conservation est très variable et les découvertes de mobilier faibles : la chronologie exacte des vestiges demeure donc très lacunaire. L’occupation principale semble se développer en deux phases entre le Ier et le IVe s. de n.è., suivant une trame récurrente. Le premier état correspond à un enclos fossoyé partiellement repéré. Sa chronologie générale pourrait être celle d’une mise en place au début de l’Antiquité et de réutilisations partielles tout au long de la période. Le second état prend la forme d’un vaste édifice maçonné à galerie et deux ailes de bain. L’ensemble thermal 1 au nord-ouest pourrait atteindre 250 m2 ce qui le classe parmi les thermes de grande superficie. L’ensemble thermal 2 au sud-est paraît d’emprise plus réduite, estimée à 110 m2. La synthèse des mentions anciennes et des découvertes récentes prouve l’existence d’une décoration murale avec enduits peints et plaques sculptées en schiste et en marbre. La relation chronologique entre les deux balnéaires reste incertaine à l’issue des diagnostics : l’hypothèse avancée serait celle de deux états successifs, l’aile thermale nord-ouest peut-être aux alentours du IIe s. puis son déplacement vers le sud-est au IIIe s.. L’abandon général de cette occupation semble intervenir au plus tard au IVe s. de n.è.. S’en suit une série de fossés, de remblaiements et de récupérations de murs s’insérant dans un intervalle chronologique large allant de l’époque médiévale à l’époque moderne. Pour l’époque contemporaine, les terrains s’inscrivent en périphérie de bourg dans un paysage de jardins et de champs en lanières. La création de la station ferroviaire entraîne un terrassement très large impactant la partie nord-ouest du site. Puis, la construction des différents ouvrages successifs de l’ensemble scolaire touche progressivement les vestiges jusqu’à nos jours. Plusieurs interprétations ont été émises sur le statut du site depuis le XIXe s. Dans l’état de nos connaissances et par comparaison avec les sites environnants dont la villa du Quiou distante de seulement 13 km, l’hypothèse la plus convaincante est celle d’une villa dont la partie résidentielle se développerait vers le nord autour d’une cour. D’éventuelles découvertes à venir dans le secteur élargi du bourg seraient décisives sur cette question. |
Sujet |
hydraulique thermes industrie lithique enduit peint enclos villa objet métallique mortier de construction terre cuite architecturale verre faune foyer parcellaire |
Lieux |
Caulnes Côtes-d'Armor |
Chronologie |
Antiquité romaine Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
Puisard
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0182048 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D146926_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0182048/doc/59869 |