
Auteur	Vaxelaire Laurent
Co-auteur	Munier Claudine Gaston Christophe
Titre(s)	Besançon - Palais de Justice, Doubs (25) : rapport de fouilles
Edition	Dijon : Inrap GES, 2003
Collation	2 vol. (265 p., 283 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Notes	Verso des feuillets blanc
Résumé	L’épaisseur du dépôt archéologique contient les vestiges d’une occupation continue allant de la fin de La Tène à l’époque contemporaine. Des témoins d’une occupation plus ancienne ont également été recueillis : ils remontent à l’époque néolithique mais l’essentiel des vestiges se rapporte à l’époque gallo-romaine à laquelle appartiennent plusieurs ensembles résidentiels. L’occupation du méandre au Néolithique semble relativement lâche. Ces niveaux ont fait l’objet d’importantes perturbations postérieures et il est en conséquence délicat de formuler une interprétation et ce sont exclusivement des éléments mobiliers qui ont été relevés. Comme en de nombreux autres endroits de la ville, on observe une « explosion » de l’occupation à La Tène finale. Les bâtiments et les structures couvrent presque entièrement le terrain. C’est l’habitat proprement dit qui domine même si l’artisanat reste présent avec les fonds de cabanes. Les années qui suivent la conquête romaine, jusqu’à la fin du règne d’Auguste, constituent une période de relative continuité en terme de faciès architectural. En effet, les techniques de construction, dans un premier temps du moins, sont empruntées à l’architecture gauloise. Dans un second temps, apparaissent des solins en pierre sèche sur lesquels sont disposées les sablières. Le tracé de la voirie mise en place à cette époque, passe une trentaine de mètres au Sud de l’emprise du chantier du Palais de Justice. Cette situation explique peut être la concentration des structures bâties dans le tiers sud, concentrées vers la voie, le cœur de l’îlot étant laissé en espace ouvert (jardins ou terrain vague). Dans le premier quart du Ier siècle, une domus est édifiée. À l’instar des vestiges augustéens, elle occupe le tiers sud de l’emprise et devait logiquement se développer au-delà, jusqu’à la voie. La technique de construction est cette fois résolument romaine avec des élévations en adobe ou pisé disposées sur des murs bahuts en moellons. Le décor intérieur intègre des peintures murales. Sous les flaviens, la demeure est reconstruite, en maçonnerie cette fois. Durant tout le Haut-Empire, elle est agrémentée et enrichie. Les sols sont réalisés en terrazzo ou en mosaïque. Dans la parcelle adjacente, à l’est, l’espace initialement ouvert se couvre de bâtiments d’habitation, certaines pièces disposent d’un chauffage sur hypocauste. Le cœur de l’îlot, à l’ouest, est aménagé en jardin d’ornement, bordé de portiques, d’un édicule et d’un bassin monumental. La période sévérité est marquée par d’importants travaux de rénovation des décors avec de nouveaux pavements en mosaïque de très grande qualité. La surface au sol de la domus édifiée dans la parcelle ouest, peut être estimée par symétrie à 4800 m2 environ. Cette valeur colossale, combinée à la forme architecturale ostentatoire qu’elle présente, permet d’envisager ici, plus qu’une demeure privée, la présence d’une schola ou d’un collège religieux. Aucun horizon Antiquité tardive et le Haut Moyen Âge n’a été détecté en dépit des précautions mises en œuvre pour le décapage. Ainsi, on observe, comme en de nombreux endroits du centre historique, une superposition directe de la démolition antique et des dépôts de la fin du Moyen Âge (XIIIe siècle au plus tôt).
Sujet	maison foyer fosse trou de poteau mur puits hypocauste péristyle bassin (structure) canal citerne four grenier arsenal céramologie verre monnaie objet en bois alliage parure industrie lithique industrie osseuse micromorphologie géomorphologie C14 dendrochronologie
Lieux	Besançon
Chronologie	Néolithique La Tène III Antiquité romaine Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/018250
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Ark de 2009035101_01_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/018250/doc/11755
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