1 vol. (78 p.) : ill. en noir et en coul.,couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Conformément aux observations faites lors du diagnostic, quelques structures antiques et toute une série de structures datées entre le IXe et le XIIIe siècle ont pu être étudiées. Les structures antiques, relativement éparses, ne définissent aucune organisation particulière. Elles témoignent tout au plus d’une occupation en bordure d’une voie antique au cours du IIe siècle de notre ère. Pour l’époque médiévale, les vestiges sont plus nombreux et se composent principalement de trous de poteau appartenant à plusieurs bâtiments et à une clôture associés à quelques fosses annexes. L’analyse spatiale a permis de mettre en évidence quatre constructions agencées parallèlement et un éventuel fond de cabane. Sur le plan architectural, trois de ces constructions sont composées d’un espace central quadrangulaire de 3 à 5 mètres de large, bordé de nefs latérales de 1 à 1,5 mètres de large. Malheureusement, leur extension hors emprise n’a permis de les étudier que partiellement, sur une longueur d’environ 7 mètres. Deux de ces constructions ont livrés, dans la partie couverte, des structures fossoyées rectangulaires interprétées comme des garde-manger ou des silos enterrés tandis que d’autres fosses circulaires peuvent correspondre à des structures de combustion ou à des vidanges de foyers. Une construction se distingue par un plan différent, avec deux nefs pour une largeur totale de 6,5 mètres de large. Une fosse de grandes dimensions, interprétée comme un fond de cabane, complète cet ensemble de bâtiments. A l’arrière de ces bâtiments, un alignement de trous de poteaux matérialisant une clôture, limite l’espace bâti. Le mobilier se compose essentiellement de céramique fine comportant principalement des formes fermées (pots à cuire ou de stockage, et brocs) et de céramique culinaire à pâte grossière représentée également par des formes fermées (pots à cuire). La datation de cet ensemble se situe entre le Xe et le XIIIe siècle, ce qui est conforme aux résultats des datations radiocarbones. Cet ensemble de bâtiments implanté en périphérie du village actuel, à quelques dizaines de mètres de l’église située au centre du village (environ 300 mètres de côté), pourrait correspondre à l’extension maximale de l’agglomération.