Le Bignon (Loire Atlantique), Le Civerda : [rapport de fouilles]
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2008
Collation
1 vol. (220 p.-55 p. de pl.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm
Notes
Date restituée. La page de titre porte en plus : Rapport final d'opération
Résumé
Les premiers témoins d'une occupation, ténus et disséminés, concernent le Néolithique moyen et l’âge du Bronze moyen. La deuxième occupation, plus riche en structures et en mobilier archéologique, se rattache au premier âge du Fer. De nombreuses fosses de dimensions importantes ont été creusées dans le substrat, avec ou sans aménagements particuliers (présence de pièces de bois), dans le but très probable d’extraire le matériau sableux homogène et calibré. Elles ont livré un corpus céramique très intéressant et inédit à ce jour pour la région. En parallèle, une série d’enclos circulaires et quadrangulaires se développent au sud-est de cette zone. Leur fonction reste confuse, l’hypothèse la plus probable est celle d’aménagements à caractère cultuel voire funéraire. Toutefois, l’idée de structures d’habitats n’est pas à rejeter. La troisième phase d’implantation humaine se matérialise par la présence de quelques fosses creusées au sein même des fosses polylobées protohistoriques. La nature et la fonction de ces vestiges restent hypothétiques : carrières d’extraction du substrat sableux ? ou vocation d’exploitation ou de rétention d’eau ? Peu probable. La dernière hypothèse concerne d’éventuels pillards gallo-romains venant perforer la zone protohistorique. Puis, le site est abandonné. Quelques tronçons de fossés parcellaires perdurent de l’époque moderne à nos jours.