Cette fouille a été d’un enseignement majeur à plusieurs égards :1 – La mise au jour d’une occupation de l’âge du Bronze ancien ou moyen, très érodée, mais présentant ce qui semble être un bâtiment, apporte un nouvel élément sur l’occupation protohistorique du Périgord encore mal documentée.2 – La reconnaissance d’une petite unité d’occupation du Magdalénien initial enrichit le corpus des sites de cette période pour la vallée de l’Isle. Elle confirme la présence quasi exclusive de cette phase du Paléolithique supérieur dans cette vallée.3 – Les locus du Paléolithique moyen du secteur 2 ne semblent pas très fiables concernant la coexistence de modes différents de débitage en raison des incertitudes propres aux phénomènes de formation des sols (mouvements, ruissellements).Toutefois, l’étude des types d’artefacts lithiques et des phases techno-économiques permet d’envisager une fonction mixte du site. Il ne s’agit pas d’un site très spécialisé, comme peuvent l’être des ateliers de taille, mais plutôt d’une occupation où diverses activités ont été pratiquées. L’attribution chrono-culturelle proposée de cet ensemble est le Moustérien de tradition acheuléenne.4 – Dans le secteur 3, la découverte d’une occupation du Paléolithique moyen (dont les conditionsde conservation sont bonnes) au sein d’un ensemble sédimentaire que la géologie établie à environ 300 ka est bien le point le plus intéressant du gisement.L’attribution chrono-culturelle proposée pour ce niveau est le Moustérien typique.