Nîmes (30), Fossé de Haute Magaille : Rapport de fouille
Edition
Nîmes : Inrap MED, 2003
Collation
1 vol. (52 p.) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
Plusieurs questions sur le cadre naturel et le rôle du cadereau d’Uzès qui ont du influencé les installations humaines (car hiatus d’occupation entre des installations de courte durée).- Pour le Néolithique, les indices de datation ne permettent pasde resserrer la fourchette chronologique : la présence de sépultures et de fosses dont certaines ont été interprétéescomme des silos laissent envisager la présence d’un habitat pérenne au maillage très lâche.-L’Age du Fer est marqué par 2 occupations dont les datations montrent un vide de plus de 3 siècles : la 1ère, datée du Ve s. av. J.-C. est attestée par un puits et quelques fosses. La seconde, datée du milieu du IIe s. av. J.-C. témoigne d’un habitat au sein d’enclos quadrangulaires dont les limites nord ont pu être établies ; son fonctionnement avec une voie a été proposé à partir des accès découverts.- Enfin, la découverte de ce réseau important de fossés mis en relation avec l’irrigation et daté du haut Moyen Age avec une probable origine antique montre le regain d’intérêt pour ce secteur et la nécessité de canaliser et d’exploiter les débordements du cadereau. L’occupation que l’on suppose autour de l’église Sainte Pérpétue a pu occasionner ces travaux.